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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 23:11

Fin juillet 2013, malgré une légère baisse (- 0, 8 %) du nombre de jeunes demandeurs d’emploi, une nouvelle hausse du nombre total de demandeurs d’emploi est – à nouveau - constatée.

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A est de 3 285 700 soit une augmentation de 0,2 % (+ 6 300) par rapport à fin juin et de 10 % (+ 297 900) sur un an.

Toutes catégories confondues, on compte au total 5 148 200 demandeurs d’emploi en France, y compris les DOM, soit une hausse de 1,1 % (+ 52 200) au mois de juillet et une hausse de 8,8 % (+ 418 300) sur un an.

Il faut en finir avec les faux remèdes au chômage et les vrais cadeaux au patronat qui persiste à casser l’emploi pour engranger toujours plus de profits.

Créer des emplois en relançant la croissance, en augmentant les salaires et en finançant les retraites, c’est possible. Nos propositions revendicatives pour y parvenir sont claires, réalistes et profitables à tous, jeunes comme retraités.

C’est le sens du courrier adressé le 26 août par Thierry LEPAON, Secrétaire général CGT, au Premier Ministre, Jean-Marc AYRAULT.

Elles seront portées le 10 septembre 2013 lors de la journée nationale d’action unitaire, de grève et de manifestations pour faire entendre nos revendications sur salaires, emplois, retraites et conditions de travail.

Montreuil, le 27 août 2013

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 23:06

Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin, a prévu, à l’occasion d’une visite du chantier du tramway T6 à Vélizy-Villacoublay le 13 août, d’intervenir sur la question de la pénibilité.

Les préconisations du rapport Moreau sont loin du compte
Pour la CGT, prévenir et réparer la pénibilité, notamment dans le cadre de la réforme des retraites est une priorité. En effet, les derniers travaux de l’Ined et de l’Inserm démontrent que l’espérance de vie en bonne santé a tendance à stagner, voire à régresser. Cependant, les bases de la réflexion sur la pénibilité contenues dans le rapport Moreau ne sont pas à la hauteur du problème posé.

- Le salarié aurait le choix entre une formation professionnelle permettant la mobilité et un départ en retraite anticipé. Après de nombreuses années d’exposition à la pénibilité, c’est bien des deux dispositifs dont le salarié a besoin : un travail moins exposé, puis un départ anticipé.
- Dans l’hypothèse où le salarié choisirait un départ anticipé, ces mesures permettraient au mieux un départ à 60 ans, ce qui est beaucoup trop tardif.
- Le rapport ne retient pas l’ensemble des 12 critères de pénibilité établis lors de la dernière négociation sur le sujet. Ainsi, le nombre de salariés qui seraient éligibles représente à peine la moitié des salariés réellement concernés (40 000 par an contre environ 100 000 par an selon les études effectuées lors de la dernière négociation).

Les propositions de la CGT sont sur la table
La CGT est toujours prête pour engager de véritables discussions sur ce sujet et a présenté des propositions très précises au gouvernement, tant en ce qui concerne l’identification de l’exposition à la pénibilité qu’en matière de droits associés et de dynamique de prévention pour enfin s’attaquer aux causes de la pénibilité et à la nécessaire transformation des situations de travail.

La CGT propose ainsi que l’exposition soit établie sur la base des 12 critères retenus lors de la négociation sur la pénibilité, organisés en 3 groupes :

• Contraintes physiques.
• Environnement agressif.
• Contraintes liées aux rythmes de travail.

L’exposition à un ou plusieurs critères pendant une certaine durée donnerait droit à un départ anticipé à partir de 55 ans (voire avant pour certains métiers). Des bonifications seraient également attribuées afin que le départ anticipé soit associé à un niveau de pension correct.

Alors que le gouvernement martèle sa volonté d’allonger la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, la CGT s’interroge : comment prévenir et réparer la pénibilité en contraignant les salariés à travailler plus longtemps ?
Pour une bonne réforme des retraites, pour une reconnaissance effective de la pénibilité, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre.

Montreuil, le 12 août 2013

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 23:05

Dans son rapport annuel sur l’économie française, le Fond Monétaire International prône une légère baisse des impôts en France, tout en encourageant le gouvernement à « poursuivre voire à accélérer les réformes structurelles » pour mettre un terme aux « rigidités du marché du travail, freins pour la croissance et la compétitivité des entreprises ». En tête de liste des réformes prioritaires selon le FMI : les retraites (sans hausse des cotisations) et le démantèlement du SMIC.

Une fois de plus, le Fonds Monétaire International agit en avocat du libéralisme et des politiques d’austérité qui ont conduit de nombreux pays à des crises sociales sans précédent.

Loin d’enrayer les déficits créés par la financiarisation des économies, les recommandations de la Troïka* les ont accélérés et aggravés. Cette politique a conduit au démantèlement des services publics, et à l’explosion du chômage en Europe (26 millions de chômeurs), provoquant des exodes massifs et des drames humains. Le FMI, qui a d’ailleurs fini par reconnaître l’échec de ses préconisations pour le plan de sauvetage de la Grèce en 2010, préconise les mêmes recettes pour la France !

La relance de la croissance en Europe, c’est comme le préconise la Confédération européenne des Syndicats, l’arrêt des politiques d’austérité, du dumping social, économique et fiscal.

Le gouvernement français serait bien inspiré de ne pas suivre les recommandations du FMI et de changer de cap, notamment en stoppant les cadeaux fiscaux faits aux entreprises sans contrepartie en matière d’investissement dans l’emploi, la formation, les salaires et l’investissement productif.

Cela passe aussi par l’augmentation significative du SMIC et des salaires dans le privé comme dans le public. Pour ce changement de cap, pour tourner le dos aux politiques d’austérité prônées par le FMI et la Troïka et mises en œuvre par le gouvernement, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre pour les retraites, l’emploi et les salaires.

Montreuil, le 6 août 2013

*Troïka : Banque Centrale Européenne, Union Européenne, Fond Monétaire International.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 23:03

Après une pseudo-concertation avec les syndicats et le Patronat sur le thème des retraites, la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a été reçue successivement par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et par le Président de la République, François Hollande.

Au menu : la présentation de ses options de réforme. Les deux têtes de l’exécutif plancheront sur le dossier pendant le mois d’août... Le Premier Ministre dévoilera ensuite, les 26 et 27 août, les grandes orientations de la réforme aux syndicats et aux organisations patronales.

Les pistes contenues dans le rapport Moreau et les quelques éléments dont nous disposons à ce jour nous conduisent à penser que cette réforme s’inscrirait dans le prolongement des précédentes. A partir d’une approche essentiellement comptable, il s’agirait d’allonger une fois de plus la durée de cotisation et d’aller vers une revalorisation a minima des pensions.

Par ailleurs, deux sujets seraient sur la table : relever la CSG ou augmenter les cotisations retraites. Mais à de multiples reprises, le Gouvernement a exprimé ses réticences pour une augmentation des cotisations qui serait contradictoire avec son Crédit d’impôts compétitivité emploi (CICE)… Nous considérons qu’une augmentation de la CSG serait totalement contre-productive, dégradant encore davantage le pouvoir d’achat des actifs et des retraités, abaissant donc le niveau de consommation déjà très bas. In fine, cette augmentation ne ferait que conforter la spirale des destructions massives d’emplois.

Pour la CGT :
Il est possible d’imposer une réforme des retraites qui :
- corrige les effets des réformes régressives passées,
- assure pour toutes les générations, notamment les plus jeunes, un niveau de pension convenable dès 60 ans,
- reconnaisse la pénibilité en permettant des départs anticipés avant 60 ans, avec une bonne pension.

Alors que :
• Les profits des grands groupes sont florissants.
• Les dividendes versés aux actionnaires ont progressé 7 fois plus vite que la masse salariale ces trente dernières années.
• Des dirigeants d’entreprises s’octroient des salaires annuels supérieurs à ce que plus d’un salarié sur deux ne gagnera pas sur toute une vie.
• Les entreprises sont subventionnées à hauteur de 200 milliards d’euros par les finances publiques (dont 20 milliards au titre du CICE).
• Les 500 plus grosses fortunes ont augmenté de 25 % en 1 an (+ 66 m illiards d’euros)…

 

Qui osera contester la possibilité de financer de bonnes retraites dès 60 ans ?

C’est pour cela que la CGT, avec FO, la FSU et Solidaires, a décidé d’appeler à la mobilisation dès le 10 septembre prochain, avec une grande journée de manifestations et de grève interprofessionnelles pour nos salaires, nos emplois et notre retraite.

Montreuil, le 1er août 2013

Lire notre dossier spécial

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:59

Le Président de la République a inauguré ce 31 juillet à Clichy Sous-Bois le dispositif des « emplois francs ». Ce dispositif est censé encourager les entreprises à embaucher des jeunes habitant les banlieues. Il vise la création de 2000 emplois la première année, chaque contrat bénéficiant d’une aide publique pouvant aller jusqu’à 5000 euros.

La bataille pour résorber le chômage de masse et particulièrement celui de la jeunesse est enjeu majeur pour la CGT. 1 600 000 demandeurs d’emplois de moins de trente ans ! Les jeunes restent les premiers touchés par le chômage et la précarité. Ils sont souvent les premiers à faire les frais des politiques libérales, et de la recherche du moins disant social.

Les emplois francs ne dérogent pas à la philosophie vieille de 30 ans des aides et incitations aux entreprises, avec un effet désastreux sur l’emploi et les salaires. 200 milliards d’euros d’aides publiques subventionnent chaque année les entreprises françaises ! Les aides « emplois francs » viennent donc s’ajouter aux exonérations de cotisations sociales, aux Crédit d’impôt Compétitivité Emploi, au Crédit d’Impôt recherche, et autres contrats aidés, un effet d’aubaine de plus pour les entreprises !

La CGT ne peut que déplorer le manque d’envergure de cette mesure, face à la situation pourtant dramatique des jeunes, notamment des quartiers populaires.

Pour la CGT une évaluation des dispositifs précédents est indispensable avec comme critères premiers leurs effets sur les créations d’emplois. Une politique de l’emploi pour tous et pour les jeunes en particulier passe par :
- La création d’emplois stables et pérennes, de qualité, accessibles aux jeunes avec des perspectives d’évolution et de formation.
- La lutte contre la précarité des contrats en taxant les entreprises qui recourent massivement aux CDD et à l’intérim.
- La reconnaissance des diplômes et des années d’études ouvrant des droits à la protection sociale et à la retraite.
- L’encadrement strict des stages
- Des mesures de luttes contre les discriminations liées aux origines sociales et géographiques

Ce sont ces décisions gouvernementales qu’attend la jeunesse de France.

Il est urgent de mettre en place une vraie politique de relance de la croissance créatrice d’emplois.

Rendez-vous est pris le 10 septembre avec les jeunes, les salariés, les demandeurs d’emplois et les retraités, pour une grande journée de mobilisation interprofessionnelle.

Montreuil, le 1er août 2013

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:57

La CGT prend acte positivement de la perspective de la loi portant reconnaissance de l’Économie Sociale et Solidaire pour aider au développement du secteur et à sa reconnaissance. Un secteur qui représente 10,2% de l’emploi en France, 223 000 établissements employeurs, près de 10% des entreprises françaises et contribue à hauteur de 8% du PIB.

Le projet de loi comporte plusieurs mesures importantes :

- Figureront dans cette loi une définition du périmètre de l’ESS qui prévoit une « lucrativité » limitée, une gestion désintéressée et le fait de ne pas faire de la recherche des bénéfices l’objectif principal d’une entreprise ou encore la « gouvernance démocratique ». Cette définition large laisse quelques craintes d’effets d’aubaines fiscales pour des entreprises classiques. Il est donc indispensable de garder dans la définition le périmètre actuel des entreprises de l’économie solidaires.
- Le volet financement avec un montant de 500 millions d’euros de crédit dirigé vers l’ESS provenant de la Banque publique d’investissement (BPI) le texte prévoit la création d’un statut transitoire de "scop d’amorçage", permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires. Pendant ce laps de temps (7 ans), la société bénéficiera de mesures fiscales dérogatoires avantageuses.
- Un droit d’information des salariés est prévu pour les salariés des entreprises de moins de 50 salariés à l’exclusion des entreprises dont la transmission est familiale. Cette disposition doit permettre aux salariés d’être informés au moins deux mois à l’avance d’un projet de cession, pour leur permettre, le cas échéant, de formuler une offre.

La loi sur l’économie sociale et solidaire marque un tournant incontestable dans la reconnaissance du secteur de l’ESS, il convient néanmoins de donner des droits aux salariés à la hauteur de l’ambition affichée par cette loi : Un droit de véto suspensif pour tous les salariés des entreprises de l’ESS qui leur permettrait d’avoir la priorité en matière de reprise et d’intervenir sur les stratégies des entreprises.

Les institutions de l’économie sociale participent d’une démocratie sociale entendue au sens large du terme et au principe « d’une personne égal une voix ».

La citoyenneté doit pouvoir s’exercer au travail et les politiques publiques peuvent reconnaître et favoriser ces engagements.

Pour la CGT, l’économie sociale et solidaire a l’ambition de répondre aux besoins, de façon différente de celle du secteur marchand. Elle se distingue par la finalité assignée à l’action d’entreprendre : c’est-à-dire la réponse aux besoins collectifs d’un groupe – coopérateur, mutualiste, associatif – ou à des besoins de développement plus harmonieux de la société.

L’économie sociale doit faire la démonstration que l’on peut apporter des correctifs sociaux à la loi du marché considérée comme intangible et que les employeurs doivent faire la preuve de critères de gestion différents de ceux du secteur marchand envers leurs salarié-e-s et bénéficiaires.

Montreuil, le 25 juillet 2013

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:56

Pour le 26ème mois consécutif, le nombre de demandeurs d’emploi augmente pour atteindre des niveaux jamais égalés.

La période estivale n’aura pas eu raison de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi. Les clignotants sont au rouge, le chômage des seniors et de longue durée augmente.

Les premières causes du chômage sont les fins de CDD et les ruptures conventionnelles qui ont explosé depuis leur création en août 2008.

Les emplois aidés ne peuvent, à eux seuls, permettre une inversion de courbe. C’est d’une autre politique de l’emploi dont on a besoin.

La relance de l’économie passe par une relance de la consommation qui représente 57% du PIB. Elle permettra de relancer la croissance et donc l’emploi.

La loi Sapin dite de « sécurisation de l’emploi » découlant de l’ANI de janvier 2013 ne règle rien. Au contraire, à l’image de la Papèterie Elba, dans le Puy de Dôme, elle permet de licencier plus vite.

Il faut faire reculer la précarité, conditionner les aides aux entreprises et créer une véritable sécurité sociale professionnelle.

Il faut mettre fin à la politique d’austérité et changer de cap.

C’est pour ces objectifs que la CGT appelle les salariés, les retraités et les privés d’emploi à se mobiliser le 10 septembre prochain.

Montreuil, le 24 juillet 2013

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 19:35

Le gouvernement décide de réduire le taux de rémunération du Livret A, et celui du livret développement durable, à 1,25 %, taux historiquement bas. Ce taux, nous dit-on, permettrait de réduire le coût de financement du logement social, assuré à partir de la collecte du livret A.

Le taux de 1,25 % est certes au-dessus de la hausse des prix à la consommation mesurée par l’indice Insee qui est, elle, inférieure à 1 %. Il faut cependant souligner que pour les ménages populaires, la hausse des prix des produits alimentaires, tabac, énergie, etc. est beaucoup plus forte que le taux moyen de la hausse des prix à la consommation. Ce qui veut dire que pour les épargnants populaires la baisse du taux du livret A risque d’accentuer une baisse du pouvoir d’achat de leur épargne.

Avec la libéralisation de la collecte du livret A, les banques ont fait de celui-ci un produit d’appel pour proposer d’autres formules plus rentables comme l’épargne financière, l’assurance-vie, etc. Cette nouvelle décision risque fort d’amputer encore plus fortement les moyens de financement permettant de développer le logement social.

Il est faux de laisser croire que l’insuffisance de logements sociaux sera résolue par la baisse du taux du livret A. Le logement social ne peut servir de paravent aux mauvais coups portés à l’épargne populaire.

Ce qui pénalise aujourd’hui la construction de logements sociaux, ce n’est ni le manque de ressources ni leur coût par trop élevé pour les bailleurs sociaux mais plus largement les questions du foncier, de la volonté des collectivités locales, de la baisse du pouvoir d’achat qui ne permettent plus un parcours résidentiel pour la majorité de salariés.

A contrario, la baisse du taux du livret A risque de détourner une épargne destinée, via la Caisse des dépôts (CDC), à des politiques et services publics, parmi lesquels le logement social, vers des placements spéculatifs qui ont conduit à la crise.

De par la non-centralisation des ressources des livrets, les banques vont encore accroître leur profit en bénéficiant de ressources peu coûteuses et en les plaçant sur des marchés spéculatifs juteux.

Le vrai enjeu est d’inciter les banques à augmenter les crédits en faveur de l’emploi et de l’investissement productif générateur de valeur ajoutée. Ce qui mine l’épargne populaire, y compris celle qui est collectée sur les livrets A, c’est l’insuffisance des salaires et des emplois.

Pour la grande majorité des salariés, des privés d’emploi et des retraités, la meilleure garantie pour préserver le pouvoir d’achat et la capacité d’épargner est d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Cela nécessite de dynamiser l’économie par la création d’emplois et par les investissements productifs permettant d’augmenter la valeur ajoutée. Cela implique que les banques jouent réellement leur rôle, qu’elles prêtent, surtout aux PME et aux collectivités, pour financer les projets créateurs d’emplois et de valeur ajoutée. Pour la Cgt, la baisse du taux de l’épargne populaire n’est pas la solution. Au contraire.

Il est urgent de mobiliser l’épargne et les crédits bancaires au service de l’emploi et de l’activité économique.

Il faut mettre en place un pôle financier public dont la Banque publique d’investissement, récemment créée, doit être une composante.

Il faut créer un livret d’épargne emploi - industrie.

Il faut modifier les conditions de refinancement de la Banque centrale européenne pour inciter les banques à augmenter les crédits bancaires pour l’emploi et l’investissement productif générateur de valeur ajoutée.

Montreuil, le 19 juillet 2013

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 19:33

La CGT est pleinement investie pour la réussite de la transition énergétique. Malgré le caractère contraint du débat national (délai, organisation, cadrage du Président de la République imposé en amont…) la CGT s’y est engagée jusqu’au bout, localement et nationalement, afin d’y contribuer sur tous les aspects. Il s’agissait notamment de clarifier l’objet du débat et ses objectifs et de faire prévaloir une conception ascendante de la démocratie : les citoyens doivent s’exprimer sur des enjeux qui les concernent au premier plan. Malgré tout, peu d’entre eux ont réellement pu s’y intéresser et le débat s’est souvent retrouvé confiné entre initiés.

Concernant le document final, l’implication et la détermination de la CGT ont permis des évolutions majeures sur des questions de fond touchant aux question du transport, de la production d’énergie, de la prise en compte de la satisfaction des besoins même si des désaccords subsistent. C’est une première étape significative du processus de transition énergétique.

La transition énergétique, qui concerne nos modes de production et nos usages de l’énergie, doit s’engager en partant des besoins des populations alors que l’énergie est une ressource vitale et inégalement répartie et qu’il est impératif de diminuer, conformément aux engagements de la France, les émissions de gaz à effet de serre qui dérèglent dangereusement le climat de la planète. C’est un objectif très ambitieux qui nécessite des politiques publiques volontaristes. La CGT milite pour que ce soit aussi l’occasion de réduire les inégalités et la précarité énergétique qui ne cesse de croître. La transition énergétique suppose de s’appuyer sur les atouts de la France et de réaliser un effort sans précédent de recherche et développement dans de nouvelles filières énergétiques et dans l’efficacité énergétique.

La CGT considère que cette transition nécessite d’avoir deux ambitions, une sociale, en se dégageant du modèle libéral, de privatisation et de dérèglementation, qui fait des ravages dans l’énergie, et une industrielle et technique qui passe par des investissements importants et le développement de la recherche. Nous considérons indispensable la maitrise publique du secteur de l’énergie, c’est le sens de notre proposition de mise en place d’un pôle public de l’énergie qui permette cette maitrise et l’intervention citoyenne pour des Services Publics renforcés. Sans négliger la complémentarité des solutions, l’effort doit prioritairement porter sur l’efficacité énergétique (transports, bâtiments, aménagement du territoire, organisation économique…), c’est-à-dire la fourniture d’un même service en consommant unitairement moins d’énergie. La question des transports n’est toujours pas à l’ordre du jour de la prochaine conférence environnementale !

Cette transition, pour être socialement acceptable, doit viser à offrir des alternatives vertueuses et non à imposer des dispositions contraignantes. La question de l’emploi est essentielle. Il ne faut pas opposer les emplois et qualifications existantes aux emplois à venir, mais donner des droits nouveaux aux salariés, et veiller à ce que les emplois créés soient pérennes et de qualité.

La CGT a particulièrement défendu ces positions, contestant la volonté d’utiliser le signal prix comme outil de rationalisation de la consommation énergétique, l’objectif de diviser par deux la consommation énergétique finale en France, la volonté d’achèvement du marché européen de l’énergie sur les bases de la dérèglementation actuelle, la velléité d’aller vers des autonomies énergétiques régionales et la diminution drastique de la part du nucléaire dans le mix électrique.

La CGT est toujours ouverte au débat et a constaté avec intérêt que l’expression des citoyens, au-delà des spécialistes du sujet, rejoignait très largement les préoccupations qu’elle exprime. Nous appelons les salariés à s’emparer de ces questions dans leurs entreprises respectives et agir tout au long du processus législatif, à partir de leurs cahiers revendicatifs, pour peser sur le texte de loi prévu en 2014 afin que celui-ci soit conforme à l’intérêt général.

Montreuil, le 19 juillet 2013

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 22:20

Les enjeux du travail, de sa qualité, de son sens et de son organisation sont déterminants autant pour la santé des salariés que pour l’efficacité des entreprises.

Forte de ses orientations de congrès, la CGT a porté l’enjeu de la transformation du travail dans cette négociation. La place faite aux femmes dans le travail (80% des temps partiels, précarité) et la manière dont elles sont traitées (27% de rémunération en moins, non-reconnaissances des qualifications des métiers très féminisées) font de l’égalité professionnelle un axe déterminant de cette transformation du travail.

C’est donc avec beaucoup d’ambition que la CGT a engagé cette négociation.

Le résultat n’est pas à la hauteur de l’engagement et des propositions que nous avons portées le plus souvent de manière unitaire avec les quatre autres organisations syndicales de salariés.

En effet, le texte proposé est une déclaration de bonnes intentions certes intéressantes, mais il n’y a rien de normatif dans cet accord. De plus comme pour chaque négociation nationale le patronat a introduit un accord dérogatoire au code du travail pour regrouper différentes négociations sur trois ans. Enfin, cet accord dicterait le contenu d’arrêté d’extension du ministre, ce qui est inacceptable. Devant de telles propositions la CGT a décidé de ne pas signer cet accord.

Pour autant, l’investissement mis dans cette négociation ne doit pas être vain. Nous allons être exigeants aussi dans la traduction législative de cet accord et surtout nous allons mobiliser nos syndicats afin que les paroles des salariés sur le travail, sa qualité et son organisation soient entendues.

Le mal travail coûte chaque année 4 points du PIB (80 milliards d’euros) à notre économie. Il y a urgence à transformer le travail, c’est une dimension essentielle pour sortir de la crise dans laquelle nous sommes.

Montreuil, le 15 juillet 2013

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