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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 19:01

 

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Au nom de tous les militants de la Confédération générale du travail, je tiens à faire part de notre profonde indignation et de notre totale solidarité face aux bombardements meurtriers dont sont victimes les travailleurs et la population de Gaza depuis maintenant une dizaine de jours.

Nous suivons très attentivement l’évolution de la situation, depuis la France, et sommes extrêmement scandalisés par le bilan humain qui s’aggrave d’heure en heure, ainsi que par les informations qui nous parviennent s’agissant, notamment, des importants dégâts causés par les raids israéliens sur près d’une centaine d’écoles, de la suspension des services publics et des sérieuses menaces qui pèsent désormais sur l’approvisionnement en eau des habitants de Gaza.

Nous avons également été choqués d’apprendre que l’un de ces bombardements aurait visé et détruit, le mercredi 16 juillet, la maison de Sami Amassi, Président de la Palestinian General Federation of Trade Unions (PGFTU) de Gaza.

A tous les travailleurs de Palestine, à tous les militants de la PGFTU, à toutes les populations otages de cette situation terrifiante, en Israël comme en Palestine, la CGT réaffirme sa totale solidarité.

Nous avons condamné et continuerons de condamner le déferlement de feu qui s’abat sur Gaza, réaffirmant notre totale opposition à toutes formes de violence, d’où qu’elles viennent. Nous sommes en effet convaincus que l’escalade de la violence menace chaque jour davantage la recherche d’une issue politique au conflit israélo-palestinien, seule capable de permettre aux peuples de la région de vivre en paix.

Signataire de deux appels du Collectif français pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, lancés les 11 et 15 juillet derniers, la CGT a participé à la délégation de ce collectif qui a été reçue, le 11 juillet, au ministère des Affaires étrangères français, pour exhorter notre gouvernement à sortir de son inertie et à intervenir au plus vite auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité de l’ONU.

Mercredi encore, au moment où de nouvelles frappes traumatisaient les populations de la région, tuant encore de nombreuses personnes à Gaza, dont plusieurs enfants, et obligeant des milliers d’autres à fuir leurs habitations, nous avons participé à un rassemblement à Paris qui a été l’occasion d’exiger l’arrêt immédiat des bombardements, l’application des résolutions des Nations unies et la mise en place de sanctions économiques et juridiques à l’encontre du gouvernement israélien qui ne respecte pas le droit international, l’ouverture de négociations sur le démantèlement des colonies et la levée du blocus de Gaza.

Depuis trop longtemps les travailleurs et la population de Gaza subissent en effet un blocus insoutenable qui conduit à l’aggravation du chômage, de la pauvreté et annihile toute perspective d’avenir pour la jeunesse. En violant de façon répétitive et assumée le droit international, Israël tend à faire prévaloir partout une logique de fait accompli, déstabilisant ainsi la région et fragilisant les efforts internationaux pour la paix. La CGT réaffirme son soutien à l’existence de deux états, Israël et Palestine, vivant côte à côte, dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance de chacun.

Dans ce contexte, la CGT est aux côtés de toutes celles et ceux qui se mobilisent pour la paix et la justice et fera tout son possible pour peser sur le gouvernement français afin qu’il intervienne en faveur d’une solution pacifique au conflit.

Elle est résolument disponible à vos côtés.

A Montreuil, le 18 juillet 2014

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 18:48
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La CGT a assigné les signataires de l’Accord National Interprofessionnel du 22 mars au Tribunal de Grande Instance de Paris en raison de la déloyauté des négociations, qui se sont déroulées au Medef, sur le texte et sous la direction du Medef, avec des discussions de couloir et l’absence de chiffrages donnés de façon équitable à tous les négociateurs.

Ce texte a de plus abouti à des mesures d’économies drastiques pour 2 milliards d’euros en trois ans sur le dos des privés d’emploi qu’ils soient travailleurs précaires, cadres, intérimaires, intermittents du spectacle...

Nous avons déposé un référé à heure fixe le 1er juillet pour faire suspendre l’accord et un référé à date fixe le 30 septembre pour le faire annuler.

Le Tribunal de grande instance de Paris vient de décider de ne pas suspendre l’accord assurance chômage du 22 mars comme nous le demandions, mais il donne tort aux signataires, en se déclarant compétent et en renvoyant l’affaire sur le fond le 30 septembre, il relève également les objectifs de la CGT de bien défendre les droits des demandeurs d’emploi.

L’audience du 30 septembre aura donc lieu. Au-delà des recours juridiques, la lutte continue contre un accord injuste !

Montreuil, le 11 juillet 2014

Écouter l’interview de Denis Gravouil

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 18:47
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Le ministère des Finances vient d’annoncer la baisse du taux du Livret A à 1% au 1er août. C’est encore un mauvais coup porté au « bas de laine » des petits épargnants qui va faire baisser le pouvoir d’achat des Français. Ce taux n’a jamais été aussi bas.

C’est l’épargne populaire qui est la cible du gouvernement. Cette baisse du taux du Livret A risque de détourner l’épargne vers des placements spéculatifs : ceux qui ont conduit à la crise.

Quand les prix affichent une augmentation de 0,5 % sur un an, ceux qui ont pu faire de maigres économies vont être encore pénalisés. Alors que le pouvoir d’achat des Français diminue et que pour relancer la croissance, il faut de la consommation : cette mauvaise nouvelle est un coup dur de plus.

Le Livret A, dont la mission première est le financement du logement social, doit répondre à ce besoin et ce n’est pas par la baisse du taux que l’on va encourager cette épargne. Cette décision risque d’amputer plus fortement encore les moyens de financement destinés au financement du logement social.

L’urgence est de mettre en place un pôle financier public.

Montreuil, le 11 juillet 2014

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 18:45
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Une polémique s’est ouverte sur la représentativité des organisations syndicales présentes et absentes à la conférence sociale.

Il convient donc de se rapporter aux chiffres officiels pour en juger.

En poids relatif des organisations qui étaient invitées à la conférence sociale, les organisations qui ont refusé de participer représentent 53,63% et celles qui ont participé 46,36%.

Ces chiffres sont issus des données fournies par la Direction générale du Travail et des documents du Ministère de la fonction publique.

Les chiffres de représentativité relative sur l’ensemble privé+ public sont les suivants :

CGT 26,32% + FO 16,67%+ FSU 2,79% +Solidaire 2,24% soit un total de 48,02%

CFDT 23,65% + CFE-CGC 7,20% + CFTC 7,50% + Unsa 3,16% soit un total de 41,51%

Les 10,48% restant sont relatifs à la représentativité des syndicats dits « autres » c’est-à-dire : des syndicats d’entreprises, de métier, territoriaux (STC Corse, Outre mer…).

Montreuil, le 9 juillet 2014

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:38
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La CGT, qui avait participé aux 14 réunions préparatoires de la Conférence sociale, a décidé de ne pas participer aux tables-rondes et à la conclusion du Premier ministre. Cette conférence et son cadre de discussion sont très loin des vraies préoccupations du monde du travail.

La période est grave, le gouvernement et le MEDEF ont choisi d’instrumentaliser le dialogue social et mépriser les propositions syndicales. Aucun geste, aucune réponse n’a été apportée aux aspirations des salariés.

Au contraire, le discours prononcé par le Président de la République ne marque pas d’inflexion des choix politiques opérés depuis son élection, notamment dans le cadre du « Pacte de responsabilité ». L’ancrage dans les politiques d’austérité s’affirme.

La situation des salariés se dégrade de mois en mois : hausse des inégalités, augmentation de la pauvreté qui touche d’abord les chômeurs et les salariés, installation du chômage de masse, désillusion, démobilisation et usure des salariés au travail, déstructuration de la vie sociale.

En l’absence d’engagements précis du patronat sur la création d’emplois, l’ensemble du secteur productif continu de perdre de l’emploi et les attaques contre les services public se multiplient.

La CGT exige un changement de cap en matière économique et sociale.

C’est en respectant les salariés et en revalorisant le travail par une autre répartition des richesses créées par le travail qu’une issue à la crise est possible.

La CGT formule 94 exigences qui donnent un sens, et des propositions très concrètes qui correspondent à des attentes fortes de la part des salariés. Notre contribution vise à obtenir une sortie progressiste de la crise. C’est là- dessus que nous attendons des résultats.

Parmi ces propositions, cinq priorités sont essentielles pour la CGT :
- Rémunérations, pouvoir d’achat
- Revalorisation des grilles de qualifications
- Démocratie sociale
- Relance de l’emploi par l’investissement industriel
- Contrôle des aides publiques

Elles sont une première étape pour un changement de cap qui réponde aux aspirations du monde du travail et pour réorienter la politique économique

Nous les avons rendues publiques la semaine dernière.

Le gouvernement a choisi d’une part le déni du dialogue social et d’autre part de s’empresser de répondre aux exigences des organisations patronales au regard du chantage exercé, à trois jours de l’ouverture de la Conférence sociale.

Il n’est pas question pour la CGT de cantonner le syndicalisme tout entier dans un rôle de figuration au contraire nous avons la volonté de le rassembler pour proposer et être utile aux salariés.

Le gouvernement ne peut pas décider du calendrier, du contenu et des objectifs des thématiques à débattre entre partenaires sociaux et demander aux organisations syndicales d’assurer la mise en œuvre par une négociation sous contrainte du patronat.

La CGT fait le choix de l’intervention et du rassemblement des salariés.

Au-delà de ne pas participer aux tables-rondes et aux conclusions du Premier ministre le 8 juillet 2014, la CGT a décidé de profiter de l’été et la rentrée pour rencontrer les salariés, construire avec eux leurs revendications et mettre en débat ses propositions pour sortir de la crise.

Les salariés, les retraités et les privés d’emploi attendent des réponses concrètes à leurs problèmes maintenant.

Montreuil, le 8 juillet 2014

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:38
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Dès hier, le Président de la République avait tracé la feuille de route de sortie de la conférence sociale, le Premier ministre décline ces orientations sans grande originalité.

A la sortie de la conférence sociale, il annonce clairement qu’au nom de l’emploi et de la croissance, il faut ouvrir une nouvelle page en affirmant que la nation va réaliser un effort sans précédent au bénéfice des entreprises.

Ces annonces sont loin d’être à la hauteur des enjeux : ce dont le pays a besoin, c’est d’une mobilisation générale pour gagner le progrès social !

Manuel Valls propose d’ouvrir des négociations sur l’apprentissage et les chômeurs de longue durée alors que ces sujets auraient dû être intégrés, comme la CGT l’avait proposé, lors des négociations Assurance-Chômage et Formation Professionnelle… que de temps perdu !

C’est la démonstration que la feuille de route était écrite d’avance. La conférence sociale n’apporte rien de nouveau, elle recycle même certaines propositions, non mises en œuvre, des deux précédentes conférences sociales.

Cette première analyse de la CGT confirme que c’est l’intervention des salariés qui permettra de faire changer de cap le gouvernement et le patronat.

Montreuil, le 8 juillet 2014

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:32
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Rebaptisé « nouveau modèle énergétique », le projet de loi a été rendu public ce 18 juin. La CGT déplore que ce texte fasse une fois de plus l’impasse sur l’approche sociale essentielle : le droit à l’énergie pour tous. L’intérêt général n’est pas le moteur de ce texte qui pousse de nouveau vers des logiques libérales de marché.

Le projet de loi s’inscrit dans un contexte économique et politique qu’on ne peut ignorer : austérité et de forte réduction des dépenses publiques d’une part et cadeaux aux entreprises d’autre part.

Les grands objectifs sont réaffirmés : diminution de 40% des émissions de gaz à effet de serre, de 30% de la consommation de ressources fossiles et augmentation de la part du renouvelable à 32% à l’horizon 2030, diminution de la part du nucléaire de 75 à 50% d’ici 2025. La manière d’atteindre ces objectifs est peu détaillée et on en reste souvent au niveau des déclarations d’intention.

Si certains objectifs sont cohérents avec une politique climatique ambitieuse, d’autres relèvent de considérations que la CGT ne partage pas, tels la diminution par deux de la consommation énergétique, qui semble ignorer la réponse aux besoins des populations ainsi que la démographie dynamique du pays, ou encore la réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mixe électrique qui rendra caduque l’engagement massif de la baisse de nos émissions de gaz à effet de serre. La situation allemande illustre cette contradiction.

Les baisses de la consommation observées ces dernières années ne sont, pour l’essentiel, que l’expression des conséquences de la crise sur l’activité économique, de la disparition de l’industrie dans les territoires ainsi que de l’accroissement de la pauvreté énergétique.

Les transports, premier secteur émetteur de gaz à effet de serre et consommant ¼ de l’énergie totale du pays, ne sont abordés que sous le seul angle du véhicule électrique, alors que la question principale s’articule autour des transports collectifs, d’un véritable report modal vers les modes alternatifs à la route que sont le fret ferroviaire, fluvial et cabotage maritime.

L’isolation des bâtiments, qui sera rendue obligatoire par la loi lors de grands travaux, continuera à se heurter aux deux questions essentielles : celle de la filière professionnelle à mettre en place (emplois, formation) ainsi que celle des financements à dégager (plusieurs milliards par an) si des actions plus précises et plus ambitieuses ne sont pas engagées.

Dans ce texte, l’ouverture à la concurrence des concessions hydrauliques au travers de Sociétés d’Économies Mixtes (SEM) est affirmée, malgré l’opposition et les alertes de toutes les organisations syndicales du secteur de l’énergie. En l’état, ce projet s’avère être la privatisation pure et simple de la production hydroélectrique nationale. C’est inacceptable !

La lutte contre la précarité énergétique prendrait désormais la forme d’un chèque énergie afin de s’étendre à plusieurs modes de production tel le fuel et le bois. Cela suffira-t-il car rien n’est dit sur les mécanismes, les montants et l’assiette et ce qu’il adviendrait des accompagnements sociaux actuels inclus dans les tarifs sociaux de l’énergie. La CGT estime que cette mesure de chèque énergie, qui vise à répondre à l’urgence d’un accès de tous à l’énergie, peut conduire, sans vision d’ensemble et de long terme, à ne pas apporter les réponses pertinentes et durables aux situations des personnes en situation de précarité énergétique.

A ce stade, la CGT alerte fortement pour rappeler qu’il est urgent de trouver des mécanismes satisfaisants pour sortir les 8 millions de personnes plongées dans la pauvreté énergétique en France d’autant plus qu’il est nécessaire d’inclure dans la réflexion la question du transport, qui, en l’absence d’accès à un service public de transport collectif, grève encore plus les budgets des ménages

Enfin, la volonté légitime de donner plus de place aux collectivités locales ou aux usagers ne doit pas fragiliser, voire mettre à bas, la cohérence nationale de l’organisation du secteur énergétique, seul à même de garantir l’égalité de traitement, la péréquation tarifaire ainsi que la solidarité entre territoires.

Comment va-t-on financer les grands axes mis en avant tel l’efficacité énergétique ? Tout est renvoyé aux lois de finances, ce qui laisse planer de très grosses interrogations sur le réalisme des propositions en période d’austérité budgétaire. L’incapacité du gouvernement à préserver le fleuron industriel Alstom, acteur majeur du secteur énergétique, rajoute au doute quant à la volonté réelle d’enclencher une véritable politique énergétique, au cœur du redressement industriel de notre pays.

Reste bien sûr la question de la maîtrise publique indispensable. Force est de constater que ce projet de loi est très éloigné de la proposition, portée par la CGT, de pôle public de l’énergie, qui permettrait que sur les questions de production énergétique, de réseaux et d’efficacité énergétique, les choix stratégiques puissent être décidés et contrôlés démocratiquement par les citoyens, les élus et les organisations de salariés au service de l’intérêt général.

La CGT appelle les salariés, les citoyens à se saisir de ces enjeux qui les concernent au premier chef afin d’exiger que le pays reprenne enfin la maîtrise du secteur énergétique.

Montreuil, le 3 juillet 2014

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:30
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A la veille de la Conférence sociale organisée par le gouvernement avec les organisations patronales et syndicales, les 7 et 8 juillet, le Premier ministre Manuel Valls vient d’annoncer publiquement son choix de ne plus parler des sujets qui fâchent le patronat. Ce choix confirme plus que jamais le sens politique des mesures qui impacteront la vie des salariés de ce pays.

Le patronat uni comme jamais veut imposer son modèle social où les questions précisément sociales disparaissent tout simplement du paysage. La moindre avancée dans ce domaine est vécue par le patronat comme une entrave au développement économique des entreprises.

Ainsi, très concrètement, le gouvernement donne raison au patronat qui ne veut plus entendre parler de la reconnaissance de la pénibilité et de la responsabilité qu’il porte dans ce volet. Dans cette même logique, les dispositions sur le temps partiel, pourtant assortis de nombreuses dérogations, sont encore affaiblies. Le Premier ministre fait le choix de préempter la future négociation relative aux Institutions Représentatives du Personnel, en répondant à la revendication du patronat de relever les seuils sociaux. Rappelons que ces seuils sont déterminants pour la représentation collective et les droits des salariés. Enfin, le Premier ministre reprend une vieille revendication patronale en annonçant un chantier de simplification du Code du Travail.

Ainsi l’engagement et la signature du patronat concernant les très maigres concessions accordées lors des différents Accords Nationaux Interprofessionnels, deviennent un point de détail qu’il n’est pas nécessaire de respecter.

Alors que les exigences sociales des salariés, des demandeurs d’emploi et des retraités sont extrêmement fortes dans notre pays, le gouvernement choisi son camp : celui du patronat qui ne veut rien lâcher sur le terrain des revendications que le syndicalisme et la CGT défendent.

Par ailleurs, la CGT est fortement préoccupée par ces dernières annonces. Elles entendent cantonner le syndicalisme tout entier dans un rôle de figuration, particulièrement méprisant, pour l’exercice de la démocratie sociale.

C’est dans ces conditions que la CGT s’adresse, ce jour, au président de la République à travers une lettre ouverte en exigeant la clarification que ces déclarations appellent.

Montreuil, le 2 juillet 2014

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Lettre à F. Hollande
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 08:53
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Alors que le gouvernement a décidé d’agréer, au 1er juillet la convention d’assurance chômage qui va amputer les droits des demandeurs d’emploi de 2 milliards d’euros d’ici 2017, le Medef a imposé une revalorisation quasi nulle des allocations.

Lors du conseil d’administration de l’Unedic le 27 juin a été votée la revalorisation des allocations.

Cette pseudo revalorisation de 0,7% ne portera que sur la partie fixe et sur l’indemnisation minimale, soit une augmentation d’environ 3 € par mois ! L’allocation minimale passe à 28,58€ par jour - contre 28,38 € / jour actuellement. Ridicule, alors que les économies faites par la nouvelle convention assurance chômage, sur le dos des demandeurs d’emploi, se montent à 840 millions d’euros par an.

Rien que la baisse du taux de remplacement de 57,4 % à 57 % du salaire brut représente une diminution de l’allocation de 11 euros sur le mois pour une personne indemnisée à 1 500 €/mois.

Le conseil d’administration de l’Unedic a été l’occasion de recueillir des informations sur la mise en œuvre de la nouvelle convention : si chaque mois 120.000 demandeurs d’emploi y gagneront des droits supplémentaires (à condition d’accepter n’importe quel petit boulot), 440.000 autres verront leurs droits baisser d’en moyenne 3 jours en raison des nouvelles règles.

Comme nous l’avons dénoncé, la nouvelle convention est un recul des droits des demandeurs d’emploi, une arme pour renforcer la précarité au service du Medef et associés.

La CGT continue d’appeler la mobilisation pour contrer cette double injustice.

Montreuil, le 1 juillet 2014

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 08:52
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Le gouvernement vient de transmettre à différents organismes pour avis 6 projets de décrets pour la mise en œuvre du dispositif de reconnaissance de la pénibilité inscrit dans la loi de janvier 2014.

Pour la CGT, il se confirme que le dispositif, en l’état, ne pourra pas répondre aux attentes de la grande majorité des salariés concernés par la pénibilité et que les propositions que nous avons formulées n’ont pas été entendues.

Encore une fois, le Medef a pesé de tout son poids pour imposer des dispositions a minima. Mais même a minima, c’est toujours trop. Rappelons qu’il porte la responsabilité écrasante de l’échec des précédentes négociations sur ce dossier pénibilité.

La CGT a la conviction que lorsque les salariés en sauront davantage sur la réalité du dispositif, la déception sera au rendez-vous (voir annexe).

La CGT considère néanmoins qu’il est possible de mieux faire pour répondre aux attentes légitimes de toutes celles et ceux ayant été, étant, ou appelés à être, exposés durablement à une ou plusieurs pénibilités.

Nos propositions s’inscrivent dans cet objectif.

Au-delà de la nécessaire réparation, des avancées significatives en matière de prévention constituent une condition incontournable pour faire reculer durablement les risques et les expositions aux diverses pénibilités qui dégradent la santé des salariés et dans bien des cas réduisent leur espérance de vie.

La CGT considère qu’on ne fera reculer de manière significative la pénibilité qu’en prenant à bras le corps les questions de contenu, de finalités et d’organisation du travail pour faire reculer le mal travail. Ce dernier représente un coût très élevé pour la collectivité (les maladies professionnelles, les accidents du travail, le stress… c’est plusieurs dizaines de milliards d’euros).

De plus, les moyens attribués à la Sécurité sociale, en particulier à sa branche vieillesse (CNAV) et à sa branche Accidents du travail et Maladies professionnelles (ATMP), en baisse drastique depuis plusieurs années, ne permettront pas à ces deux organismes de mettre en œuvre le dispositif dans des conditions satisfaisantes. Le comble serait que la reconnaissance de la pénibilité génère encore plus de pénibilité pour les personnels de la Sécurité sociale.

Pour toutes ces raisons, la CGT formulera un avis négatif sur les projets de décrets qui vont être examinés ces prochains jours.

La bataille pour une véritable reconnaissance de la pénibilité reste d’actualité. La CGT s’emploiera, dans les semaines et mois à venir à informer les salariés et à travailler avec eux à de nouvelles mobilisations pour enfin obtenir les dispositions tant attendues.

Montreuil, le 1er juillet 2014

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Annexe - Projets de décrets
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