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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 14:04

La CGT regrette une fois encore que le budget du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative ne corresponde en rien aux objectifs affichés au niveau des cinq thématiques proposées. Il s’agit particulièrement de la réduction des inégalités d’accès aux APS, de la promotion du sport comme facteur de santé publique et le développement de l’emploi dans le champ du sport.

Au constat général, ce budget, annoncé en augmentation ne représente que 0,14% du budget général. Mais en fait, il augmente en trompe-l’œil (+21%), grâce à un crédit exceptionnel de 100 millions d’euros (chapitre 411) affecté aux "projets innovants en faveur de la jeunesse" pour "favoriser des politiques de jeunesse intégrées à l’échelle d’un territoire". A périmètre constant, en ne comptabilisant que les budgets sports, jeunesse et vie associative, il y a une baisse de -2% entre 2013 et 2014, répartie entre -3,5% pour le programme "sport" (chapitre 219) et -1% pour le programme "jeunesse et vie associative" (chapitre 163).

Ce que la CGT condamne, c’est la baisse de -50% du programme "promotion du sport pour le plus grand nombre", alors que celui de la "promotion du sport de haut niveau" augmente de +2,5%. C’est d’ailleurs le seul en augmentation, avec les +1% accordés aux "actions particulières en direction de la jeunesse", dont le contenu reste à définir. Mais peut-être est-ce pour calmer les velléités du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) ?

La CGT, pour l’avoir dénoncé, constate que le partenariat Public/Privé engagé sur l’Institut National du Sport et de l’Education Physique (INSEP) va continuer à plomber les comptes sur 30 ans, à raison de 8 avenants signés et 2 autres en cours de validation, le loyer en constante augmentation, étant de 12,4 millions en 2012 et prévu à hauteur de 13 millions en 2013 multipliant le coût total par dix.

Concernant les Centres Régionaux de l’Expertise et de la Performance Sportive (CREPS), il y a une légère augmentation liée à la loi de résorption compensée par une baisse des effectifs de -13 Equivalents Temps Plein (ETP), sans parler des suppressions d’emplois en cours à l’Ecole Nationale de Voile (ENV), contredisant l’effet d’annonce sur l’emploi. Quant aux dispositifs de soutien à la formation professionnelle, ils subissent une baisse liée au transfert de compétences vers les régions et les branches professionnelles.

Dans cette avalanche de mauvaises nouvelles, la CGT apprécie positivement les crédits prévus pour la titularisation des contractuels.

La CGT, sans surprise quant au constat, considère qu’un tel budget ne peut pas satisfaire aux exigences de la mise en œuvre d’une vraie politique du sport pour toutes et tous et que le gouvernement poursuit les politiques de recul social engagées précédemment.

C’est pourquoi la CGT revendique, une fois de plus, un budget à hauteur de 1% minimum du budget général, pour une formation de qualité au sein du réseau des CREPS, pour des moyens à hauteur des enjeux pour l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), pour un développement de l’emploi de qualité et une véritable politique, en terme de gouvernance du sport, non assujettie à des choix dictés par l’unique loi économique, mais pour répondre à des objectifs sociaux et sociétaux.

Montreuil, le 15 novembre 2013

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 14:03

La Cgt revendiquait depuis 2008 un Smic mensuel brut de 1 600 €. L’indice de prix qui sert à l’indexation du Smic, c’est l’indice Insee des prix, hors tabac, des ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé. Cet indice a progressé de l’ordre de 4 % depuis 2008. En tenant compte de ces évolutions, la CGT a décidé en juin dernier de porter cette revendication à 1700 euros bruts d’autant que les dépenses dites contraintes constituent une part de plus en plus importante du budget des ménages à revenu modeste et que le coût de ces dépenses augmente généralement plus vite que la moyenne des prix.

En tenant compte de ces évolutions, la CGT a décidé en juin dernier de porter cette revendication à 1700 euros bruts d’autant que les dépenses dites contraintes constituent une part de plus en plus importante du budget des ménages à revenu modeste et que le coût de ces dépenses augmente généralement plus vite que la moyenne des prix.Cela représente une augmentation de l’ordre de 25 % par rapport au Smic actuel (depuis le 1er janvier 2011, le Smic est de 1 365 €, soit 9 € par heure).

Les dépenses dites « contraintes », « pré-engagées » ou « incompressibles » sont celles auxquelles on ne peut pas échapper sans subir des pénalités : mensualités de crédits, loyers, eau, électricité, gaz, frais d’assurances, dépenses liées aux télécommunications, etc. La particularité de ces dépenses est qu’elles sont réalisées, parfois prélevées directement sur le compte, avant toute autre dépense. Par exemple, on paie d’abord son loyer et ensuite on fait ses courses quotidiennes.

En 2006 (dernière année pour laquelle les données sont disponibles), ces dépenses représentent en moyenne 45 % du budget des ménages contre 41 % en 2001.

Pour l’ensemble des ménages, le poids des dépenses de logement progresse de 2,7 points passant de 17,5 % en 2001 à 20,2 % en 2006. Idem pour les assurances dont le poids augmente de 2 points à 8,8 % du budget des ménages.

La progression de la part de ces dépenses pré-engagées touche particulièrement les ménages aux revenus modestes et intermédiaires, et des foyers les plus jeunes ou monoparentaux .

En 2006, les dépenses pré-engagées représentent trois-quarts du revenu des 20 % des ménages les plus pauvres, ceux qui sont les plus concernés par le Smic, contre la moitié en 2001 ;

Pour ces ménages, le poids du logement dans leurs dépenses passe de 31 % en 2001 à 44 % en 2006 ; celui des assurances de 9 % à 15 %.

Ces dépenses, incompressibles au moins à court terme, augmentent beaucoup plus vite que les revenus. Pour les ménages à revenu modeste, les dépenses de logement, de l’électricité, de l’eau, du gaz et des combustibles représentent ensemble 46 % de leurs dépenses, contre 22 % en 1979. Pour les ménages à revenu médian, ces postes représentent 38 % de leurs dépenses, contre seulement 21 % en 1979.

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 14:02
Repères historiques

- 1945 : Le programme du Conseil national de la Résistance pose les jalons d’un salaire minimum en relation avec les besoins du salarié. La notion du salaire minimum fait son apparition dans le statut de la fonction publique en 1946.
- 1950 : Naissance du Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti), dont l’évolution est indexée sur l’indice des prix à partir de 1952.
- 1970 : Instauration du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance), avec un nouveau mécanisme d’évolution tenant compte de l’évolution des prix, mais aussi du mouvement général des rémunérations et de l’économie.

Que dit la loi

Tout comme le Smig de 1950, le Smic de 1970 est un salaire horaire. Toutefois, la loi du 23 décembre 1973 garantit au salarié titulaire d’un contrat à temps complet une rémunération mensuelle minimale, calculée sur la base du Smic horaire multiplié par la durée légale du travail sur un mois, soit 151, 66 heures actuellement (durée légale hebdomadaire fixée à 35 heures multipliée par 52 semaines et divisée par 12 mois). Mais ce dispositif se limite au contrat à temps complet et s’avère donc inopérant face l’explosion de la précarité (travail intermittent, intérim, temps partiel imposé). Ainsi, un salarié à mi-temps payé au Smic percevra à peu près l’équivalent du RMI.


Voir aussi :
- Salaire minimum pour vie décente
- Le Smic n’est pas l’ennemi de l’emploi, au contraire
- L’évolution du montant du Smic sur le site de l’INSEE

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:33
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:33

Selon un document du ministère du Travail, les grilles de salaires dans le secteur privé sont devenues obsolètes pour 55 % des salariés après la revalorisation du Smic intervenue le 1er décembre 2011.

 

Sur 175 branches comptant plus de 5 000 salariés, 97 sont devenues hors la loi après la revalorisation de 2,1 % du Smic intervenue le 1er décembre 2011. Elles seront encore plus nombreuses dans cette situation après la nouvelle revalorisation du salaire minimum, à hauteur de 0,3 %, prévue le 1er janvier 2012.

Ainsi, 55 % des effectifs salariés dans le secteur privé travaillent dans des branches dont les minima salariaux démarrent en dessous du Smic. Certes, la loi interdit de les rémunérer à un niveau inférieur au salaire minimum interprofessionnel de croissance et ils doivent toucher une indemnité différentielle pour atteindre ce niveau. Mais il en résulte un écrasement généralisé des grilles de salaire et de plus en plus de gens qualifiés sont rémunérés au niveau du Smic, alors que le salaire minimum est en principe réservé aux personnes sans qualification. Les employeurs ne sont pas pressés de se mettre en conformité avec la loi en rehaussant les minima salariaux, puisque le gouvernement a reporté à 2013 l’application d’éventuelles sanctions. Songez que les salaires de certaines grilles, comme dans le secteur de la confiserie, chocolaterie et biscuiterie de détail par exemple, sont encore libellés en francs… De même, la revalorisation du Smic au 1er décembre 2011 a obligé l’État employeur à verser une indemnité différentielle à 900 000 agents, soit un fonctionnaire sur cinq. C’est dire si la fonction publique se smicardise ! « Je souhaite une fonction publique moins nombreuse, mais des fonctionnaires mieux payés, avec de meilleures perspectives de carrière », déclarait le président de la République en 2007. « Cela ne se fera pas en un jour, mais l’ensemble de ces engagements devront être tenus durant mon quinquennat  ». L’heure de vérité approche. En attendant, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) pronostique «  un nouveau recul du pouvoir d’achat des Français en 2012 ».

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:32

Les chiffres de l’INSEE confirment l’analyse de la CGT sur le contexte économique et social :

Le PIB chute à -0,1 point, tout comme le recul de l’emploi qui s’accentue particulièrement dans l’industrie sur cette même période. Les plans de destructions d’emploi se sont d’ailleurs accentués et ont accéléré ces derniers mois. Les annonces se multiplient.

Cette situation est la combinaison de mesures fiscales et de déréglementations des règles de licenciements en faveur du patronat.

Les 20 milliards du CICE un an après leur application, ajoutés aux 172 milliards d’exonérations sociales et fiscales débouchent sur un ralentissement économique et des destructions massives d’emplois dans tous les secteurs. Ce sont les salariés qui sont d’ailleurs appelés à payer le CICE au travers d’une augmentation de la TVA au 1er janvier prochain, injuste socialement et inefficace économiquement.

La généralisation des accords de compétitivité emploi entraine un chantage massif sur les salariés pour les contraindre à baisser leurs salaires et à augmenter leur temps de travail et n’arrête en rien la casse de l’emploi. La CGT dénonce les pressions faites par les directions et les représentants de l’Etat sur les salariés et leurs syndicats pour faire passer ce chantage à l’emploi. La réduction des délais de licenciement et l’abus des ruptures conventionnelles ouvrent un boulevard au chômage de masse.

Il est grand temps pour le gouvernement de réagir et de prendre des mesures urgentes pour relancer la croissance en augmentant salaires, smic en tête et redonner du pouvoir d’achat. Il est grand temps d’évaluer les centaines de milliards d’aides fiscales accordées aux entreprises et de les conditionner à l’investissement dans la recherche, l’emploi, la formation et la rémunération du travail. Il est grand temps de doter les salariés et leurs représentants de droit nouveaux d’intervention comme le droit pour les comités d’entreprises de contrôle et de de suspension des aides versées à l’entreprise.

La politique de l’offre s’est résumée à ouvrir les caisses publiques aux actionnaires des grandes entreprises. La CGT lance une grande campagne pour la revalorisation des salaires, du travail et contre la financiarisation de l’économie et le cout du capital. Elle appelle les salariés à se mobiliser pour les salaires, l’emploi et la protection sociale dans leurs entreprises et lors des rendez-vous interprofessionnels des 19 et 26 novembre.

Montreuil, le 15 novembre 2013

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:31

Loin de relancer la croissance et l’emploi, la politique de baisse des salaires, de précarité, a contribué à baisser le pouvoir d’achat, la consommation et la croissance et donc à baisser la demande interne et détruire massivement des emplois.

 

La consommation des ménages compte pour 57 % du Produit Intérieur Brut de la France. L’évolution du PIB dépend donc largement de cette consommation. Au cours des années 2000, elle explique deux tiers de la croissance de l’activité économique en France. Donc, tout ce qui freine le pouvoir d’achat plombe la reprise de notre économie. En se refusant à donner un « coup de pouce » réel au Smic et en gelant le point d’indice des fonctionnaires depuis quatre ans, l’État, premier employeur donne un signal très clair à tous les employeurs que le temps est à la compression des salaires. Cette politique est désastreuse pour les salariés car elle nuit à leur pouvoir d’achat. Elle est un cadeau pour les grands groupes qui continuent d’engranger des bénéfices sans augmenter les salaires. Plus grave, elle ne bénéficie même pas aux entreprises en difficultés puisqu’en compressant les salaires, elle nuit à la demande et donc à l’activité de ces mêmes entreprises.

LA CGT PROPOSE

Au contraire, une augmentation immédiate du Smic et un rattrapage réel du point d’indice dans la fonction publique donneraient un ballon d’oxygène immédiat. Plus important, des engagements clairs et fermes de revaloriser le Smic au-delà de l’augmentation automatique et de revaloriser les traitements des fonctionnaires ainsi que les prestations sociales seraient de nature à réenclencher une spirale vertueuse et à libérer le pouvoir d’achat des salariés.

Pour la fonction publique, la valeur du point d’indice détermine plus de 80 % de la rémunération des 5,2 millions d’agents. Depuis 2000, les choix gouvernementaux successifs ont conduit à un décrochage massif de la valeur du point par rapport à l’évolution des prix : c’est désormais à plus de 14 % de perte de pouvoir d’achat que s’élèvent les pertes accumulées.

Depuis juillet 2010, qui a marqué le début du gel de valeur du point, ce décrochage s’est fortement accéléré. Les conséquences sont désastreuses pour les conditions de vie des personnels, mais aussi pour la consommation et donc l’activité économique. En tant que premier employeur de France, en se faisant le promoteur de l’austérité salariale, le gouvernement envoie en outre un très mauvais signal qui pénalise tout le monde du travail.

Dans l’unité la plus large possible, la CGT est déterminée à gagner l’ouverture de négociations permettant de déboucher sur un arrêt de la politique ravageuse de gel du point d’indice et obtenir une augmentation significative des salaires dans les fonctions publiques.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:30

Dans l’ensemble, le niveau de qualification, de diplôme est en progression, même si on constate encore que de nombreux jeunes quittent le système scolaire sans aucune qualification et qu’une partie des salariés souffre encore de situation d’illettrisme.

Mais, cette amélioration générale du niveau de qualification de la main d’oeuvre ne se traduit pas par une hausse des salaires. Ainsi, les écarts de rémunération entre les CAP-BEP et les bacheliers se sont largement resserrés ces dernières années, ce qui traduit une dévalorisation salariale du niveau Bac et non une progression des niveaux CAP-BEP. Les jeunes diplômés connaissent un véritable déclassement, tandis que dans leur ensemble, les cadres et les techniciens subissent un tassement des grilles de salaires. De plus en plus de salariés qualifiés sont rémunérés au niveau du Smic, alors que le salaire minimum est en principe réservé aux personnes sans qualification. Pourtant, 90 % des salariés considèrent qu’avoir les moyens de bien travailler est efficace pour améliorer la situation économique des entreprises.

LA CGT PROPOSE

Il est donc urgent de reconnaître la qualification des salariés et de la rémunérer. Pour la CGT, le Smic porté à 1 700 euros bruts et un salaire minimal à l’embauche des cadres de 3 086 euros (soit le plafond de la Sécurité sociale) doivent servir de point de départ pour la construction des grilles de salaire. L’individualisation de la rémunération, l’introduction de plus en plus massive des augmentations au mérite ne garantissent aucune véritable progression de la rémunération. Tous les salariés, y compris les cadres et techniciens, doivent bénéficier d’augmentations générales au moins équivalentes à l’évolution du coût de la vie.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:29

Les lois en matière d’égalité salariale sont nombreuses (près d’une dizaine de textes). Des décrets prévoyant la sanction des entreprises qui ne jouent pas le jeu se succèdent et pourtant, ces inégalités stagnent encore et toujours à 27 % d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes lorsque l’on compare les situations en équivalent temps plein et une répercussion sur les pensions (53 % d’écart de pensions, selon les chiffres officiels du Conseil d’orientation des retraites). Les explications principales sont connues : les femmes n’occupent pas les mêmes emplois (elles sont concentrées dans les secteurs et entreprises qui paient le moins, elles occupent les emplois les moins qualifiés…). Les femmes représentent 80 % des très bas salaires et dans 74 % des cas elles sont à temps partiel, rarement choisi, le plus souvent subi. En moyenne leurs ressources sont inférieures de 800 euros par mois par rapport aux hommes. La pénalisation des salariées concernées est réelle sur leurs salaires, sur leur déroulement de carrière, les promotions, les primes et les parts variables… Mais même à poste égal, l’écart est encore d’environ 10 %. Cette inégalité est encore plus criante parmi les cadres avec 29,1 % d’écart en équivalent temps plein.

LA CGT PROPOSE

Revaloriser les salaires des femmes et les grilles de salaires des filières les plus féminisées est un impératif d’égalité et de reconnaissance du travail. C’est aussi un impératif économique. Une égalité salariale entre les femmes et les hommes à l’horizon 2023 rapporterait 5 milliards d’euros aux régimes de retraite dès 2015 et 10 milliards d’euros en 2020.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:42

Dans son enquête sur les salaires de 2011, l’Insee vient confirmer l’analyse de la CGT. Les salaires font du sur place avec une augmentation annuelle de 0,2 % en euros constants (c’est-à-dire en déduisant l’inflation). Pour les fonctionnaires, c’est encore pire avec une perte de 0,4 % dans la fonction publique d’État et de 0,8 % pour la fonction publique territoriale. Il s’agit là du plus mauvais résultat depuis 2004, selon cette étude de l’Insee publiée le 30 octobre. Le Smic horaire est également attaqué, puisqu’il diminue de 0,3 % en euros constants. La revalorisation des salaires est donc indispensable pour maintenir le pouvoir d’achat. L’indice des prix à la consommation de l’Insee est une moyenne qui ne traduit pas le coût de la vie quotidienne réelle pour l’ensemble des salariés. En particulier, les ménages modestes et les ménages composés d’un seul adulte (célibataire, famille monoparentale, etc.) voient leurs dépenses contraintes (logement, énergie, assurances, fiscalité, etc.) augmenter bien plus rapidement que l’indice du prix à la consommation. Selon l’Insee, elles ont augmenté en 2012 plus fortement que les autres dépenses (+ 2,8 % en valeur contre + 0,8 %). Les dépenses de logement, chauffage et éclairage des ménages représentent une part majoritaire (78,2 % en 2012) de ces dépenses pré-engagées.

LA CGT PROPOSE

La CGT réaffirme le besoin urgent de revaloriser significativement les salaires, les minimas sociaux, les traitements et les pensions. Il est urgent d’arrêter l’accompagnement de la spéculation et de privilégier la rémunération du travail.

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