De plus en plus malmenés par une politique économique qui laisse la part belle au capital, les salariés ont montré massivement la politique anti sociale et autoritaire que Nicolas Sarkozy a menée durant 5 ans.

La nécessité de sortir de cette spirale infernale qui lamine un à un les acquis gagnés de hautes luttes  demeure la priorité de la CGT. Mais, pour ce faire, les salariés doivent participer activement à la défense de leurs intérêts car  jamais les conquêtes sociales n’ont vu le jour sans mobilisation massive des intéressés.

Travailler ensemble

C’est par notre travail, quel le patronat (et actionnaires), accumulent les profits. La dégradation des conditions de travail pour les uns et l’exclusion pure et simple pour les autres demeurent une angoisse permanente des salariés.

La course à la main d’œuvre la moins chère possible entraîne soit la désindustrialisation par une multitude de  délocalisations,  soit l’exploitation éhontée des salariés par des salaires à minima ou encore l’intensification du travail en empêchant les embauches. La précarité devient la seule voie pour trouver du travail dans une société où chacun est mis en concurrence avec les autres et la protection sociale diminuée à sa plus simple expression.

Dans cette situation de « guerre » permanente, ceux qui tirent les ficelles ont tout intérêt à brouiller les pistes en créant des « boucs émissaires ». Le réflexe entretenu revient à accuser le premier venu de tous les maux. Les victimes deviennent alors les coupables. Les souffrances engendrées par le mépris de ceux qui nous dirigent sont la cause de la montée de la violence sous toutes ses formes. Alors, le piège n’est-il pas de tomber dans la « haine » des autres,  dans la division des salariés entre eux ?

Ceux qui crient au feu ne sont-ils pas les pyromanes ?  Quelle solution pouvons-nous attendre de ce système ?

S’unir, se rassembler, se solidariser

Riche de toutes nos diversités, statut, âge, sexe, couleur, religion,… la CGT pense que la création d’un « front uni » des salariés est de nature à gagner le respect de tous et le droit au progrès pour tous. Pour cela, des mobilisations massives sont indispensables et ce n’est pas en entretenant la division que l’on y arrivera. Toutes  les forces seront les bienvenues.

La souffrance vécue par les salariés, qu’ils soient sous l’oppression patronale ou exclus du travail ne pourra disparaître que dans une réaction collective. Les cégétistes réunis en congrès décident de tout mettre en œuvre  pour accueillir et organiser les salariés afin de conquérir de nouvelles avancées sociales pour eux et leur famille par la création de nouvelles bases syndicales.

Revendiquer en permanence pour gagner

Le 6 mai, les salariés sont de nouveau appelés aux urnes. Pour la CGT, au vu du bilan et des projets du Président de la République, sa réélection ouvrirait une nouvelle séquence de lourds recours sociaux. Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau Président de la République est nécessaire.

Pour autant, nous alertons les salariés sur le fait qu’il leur faudra porter haut leurs revendications au risque de se retrouver devant de nouvelles déconvenues.

Dès maintenant, la CGT appelle tous les salariés épris de justice sociale, à renforcer la CGT et à participer à la manifestation du 1^e mai : 10H30 place du théatre, qui sera une nouvelle journée de solidarité et de luttes internationales pour le progrès et la liberté. Notre avenir et celui de nos enfants est entre nos mains, alors ne nous laissons pas  appauvrir.

A Cherbourg, le 27 avril 2012

Déclaration au format PDF