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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 15:04

mercredi 12 mars 2014 , par Frédéric Dayan


Le 21 février, quatre militants CGT, Reynald, Jacques, Pierre et Dominique étaient convoqués devant le Tribunal Correctionnel du Havre. Ils étaient accompagnés de milliers de personnes venus les soutenir. Le procureur de la République a, ce jour là requis 6 mois de prison ferme pour Reynald et Jacques, "pour avoir soi-disant brutalisé un huissier provocateur, mandaté par la société SPB, alors que l’Union locale CGT du Havre soutenait la lutte du personnel en grève !" , s’indigne l’union locale. La mobilisation pour la relaxe de ces quatre militants ne faiblit pas et dans un communiqué du 5 mars dernier, les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires de la Seine-Maritime dénoncent "cet acharnement judiciaire envers les militants syndicaux qui sont trainés devant la justice pour avoir défendu les droits des salariés dans des actions collectives.

Nous ne pouvons accepter que l’institution judiciaire s’acharne contre les militants syndicaux alors qu’elle est plus réservée lorsqu’il s’agit d’actions du patronat et de ses représentants.

Nous avons besoin de justice pour lutter contre les fraudes et les licenciements.

Nous avons besoin de justice pour les salariés et leurs représentants, face aux attaques patronales.

Nous exigeons que le gouvernement vote rapidement une loi d’amnistie sociale portant des droits nouveaux, protégeant les militants syndicaux qui agissent dans le cadre de leur mandat, dans les actions collectives.

Refuser cette loi d’amnistie pour les syndicalistes serait, de la part du gouvernement, un message d’encouragement au patronat pour poursuivre sa politique antisociale dans notre pays et traquer celles et ceux qui s’y opposent."

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:41

Nos organisations sont engagées depuis de nombreuses années dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette égalité dont l’idée même est aujourd’hui, dans le débat public, l’objet de remises en cause que nous dénonçons.

L’accès à l’emploi est un moyen d’émancipation et d’autonomie déterminant pour les femmes. Notre engagement a notamment débouché sur plusieurs accords dans le privé comme dans la fonction publique. Cependant, nous rencontrons de grandes difficultés pour mettre en œuvre ces accords, notamment du fait de l’insuffisance de l’évaluation et des sanctions. La négociation sur les questions d’égalité professionnelle et de classification reste très insuffisante dans les entreprises, les branches et la fonction publique.

En 2014, alors que les femmes sont plus diplômées que les hommes, que 6 lois successives et de nombreux accords ont affirmé le principe de l’égalité salariale, il y a toujours 27 % d’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Seules 66 % des femmes sont en emploi, alors que la moyenne est de 75 % chez les hommes et 11,6 % sont en CDD (7,6 % des hommes).

Cet écart de rémunération est principalement lié à 4 facteurs :

• Le temps partiel, qui concerne à plus de 80% des femmes.
• La concentration des femmes dans 12 familles de métiers socialement et financièrement dévalorisés.
• Les inégalités de déroulement de carrière et le plafond de verre.
• Ce que l’on pourrait appeler de la «  discrimination pure  ».

Cette situation doit interpeller chacun quant à ses responsabilités :
• Les organisations syndicales, pour s’emparer au quotidien de l’égalité professionnelle.
• Le patronat pour que l’égalité professionnelle soit considérée comme une priorité.
• Le législateur quant à sa responsabilité de garantir l’effectivité du droit.
• L’éducation nationale et les structures d’accueil des jeunes enfants pour participer à la lutte contre les stéréotypes.

A l’occasion du 8 mars 2014, nous souhaitons rappeler notre détermination à agir et à mobiliser les salariés pour mettre fin à ces inégalités.

Pour cela, nous nous engageons ensemble dans les territoires, les branches, les entreprises et la fonction publique à travailler pour :

• Limiter le recours aux contrats à temps partiels, renchérir pour les employeurs le coût des emplois à temps partiel et renforcer la protection sociale des salariés.
• Promouvoir la mixité des métiers et des filières scolaires et universitaires. De l’école à l’entreprise, lutter contre les stéréotypes de genre, notamment par des formations dédiées.
• Dans le cadre des négociations de classification, adopter une évaluation non discriminante des emplois, agir pour la revalorisation des métiers à prédominance féminine et pour la reconnaissance des compétences et des qualifications
• Dans le cadre des négociations sur les accords égalité dans les branches, les entreprises et la fonction publique, proposer des dispositions pour lutter contre les inégalités de carrière _• Dans le cadre des négociations salariales, supprimer les écarts de r émunération entre les femmes et les hommes et s’attaquer aux mécanismes qui renforcent les inégalités (part variable, mécanismes indemnitaires).
• Garantir la prise en compte des risques et de la pénibilité des métiers à prédominance féminine.
• Lutter contre les inégalités de pension en augmentant les minimas vieillesse et en renforçant les mécanismes compensatoires.
• Avancer vers un temps de travail et une organisation du travail permettant une bonne articulation entre vie personnelle et vie professionnelle pour toutes et tous, ainsi qu’une parentalité partagée.
• Lutter contre les violences sexistes et sexuelles en renforçant la prévention sur les lieux de travail et la protection des victimes.
• Identifier et lutter contre les mécanismes du plafond de verre et permettre l’accès des femmes à toutes les fonctions de direction dans l’entreprise comme dans la fonction publique.

Pour atteindre l’égalité professionnelle, il est indispensable de développer les lieux d’accueil pour la petite enfance, de répondre aux problèmes liés à la perte d’autonomie, de renforcer les services publics appuyés sur des emplois stables et de favoriser une politique familiale compatible avec ces objectifs.

Nous interpellons les pouvoirs publics pour que l’ensemble des politiques publiques soient menées et évaluées à l’aune de l’égalité.

Nous avons l’ambition de faire vivre cette déclaration au quotidien, dans les territoires, les branches, les entreprises et les services publics pour que l’égalité devienne enfin une réalité.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 09:13

Le secrétaire général de la CGT était l’invité de Christophe Barbier sur le plateau de la matinale info d’i>TELE le 17 février. Il revient sur le voyage de François Hollande aux Etats-Unis en compagnie notamment du patron des patrons, Pierre Gattaz et sur le pacte de responsabilité.

 

 

 

 

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:32

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:11

jeudi 13 février 2014 , par Frédéric Dayan


Dans un document transmis aux organisations syndicales de salariés à la veille de la troisième séance de négociations sur l’assurance chômage, le Medef affirme que "rétablir l’équité" entre les demandeurs d’emploi passe par le respect du principe d’"indemnités chômage égales à cotisations égales". Et de demander d’aligner le régime des intermittents du spectacle sur le régime général. A charge pour l’État d’assumer le "surcoût du traitement plus favorable" réservé aux intermittent s’il le juge nécessaire "au nom de l’intérêt général".

Une revendication qui n’est pas nouvelle puisque le CNPF combattait déjà les annexes 8 et 10 sur les intermittents, ce qui avait valu des mobilisations très importantes des professionnels du spectacle vivant et de l’audiovisuel.
Face à cette menace, la CGT-Spectacle a vivement réagi mercredi 12 février en appelant à la riposte . Elle estime "urgent de rappeler les engagements pris par Michel Sapin et Aurélie Filippetti devant les députés et lors du dernier Festival d’Avignon" en faveur d’un maintien des règles d’indemnisation spécifique au secteur. La fédération appelle à une assemblée générale au théâtre Paris Villette ce jeudi, à la veille des Victoires de la musique, "pour organiser la nécessaire mobilisation".

Rappelons que ce régime d’indemnisation chômage est un des rouages essentiels de ce que l’on appelle l’exception culturelle française. Il a pour but de prendre en compte le mode de fonctionnement du secteur du spectacle où l’emploi précaire est la règle. L’indemnisation des intermittents est régie par des règles spécifiques regroupées dans les annexes 8 (ouvriers et techniciens) et 10 (artistes) de la convention d’assurance chômage.

De fait, cette inquiétude des professionnels pour leur régime d’assurance chômage est au cœur de la mobilisation entamée lundi dans les "Marches de la Culture".

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 21:49

Mardi 21 janvier, les deux co-secrétaires généraux de l’Union Locale CGT du Havre étaient convoqués au Commissariat Central de Police du Havre, accompagnés de 200 camarades venus les soutenir, dont le secrétaire général de l’UD 76.

Le motif ? Une plainte d’un huissier officiant pour la société SPB pour « dégradations », alors que l’UL soutenait les salariés en lutte pendant 14 jours pour leurs salaires et leurs conditions de travail.

Pendant 4 heures, nos camarades, Reynald Kubecki de la Fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie, et Jacques Richer de la Fédération CGT des Finances, ont dû s’expliquer devant les forces de l’ordre. Il leur a été demandé les traditionnelles photos de face - de profil, les empreintes digitales, mais aussi et surtout leurs empreintes ADN !

Nos camarades ont bien sûr refusé et ils ont eu raison ! Après 3 heures d’intense réflexion, durant lesquelles nos camarades se sont retrouvés en cellule, le Procureur de la République a décidé de reporter l’affaire au Tribunal Correctionnel du Havre le 21 février prochain.

Stop à cet acharnement

Heureuse coïncidence, nos 2 camarades étaient déjà convoqués en Correctionnelle ce même 21 février avec 2 autres camarades de l’UL, suite à une plainte déposée par l’antenne havraise du Parti Socialiste, qui avait peu apprécié de voir sa façade redécorée à l’occasion de la manifestation du 10 septembre 2013 contre la réforme des retraites.

Le 21 février verra donc « l’union sacrée » du patronat et d’un parti politique pour tenter de stopper l’action de la CGT au Havre.

La CGT dérangerait-elle ?

L’affaire des « 5 de Roanne » est encore dans tous les esprits, n’oublions pas que le Parquet a fait appel de la décision de relaxe de nos 5 camarades. Nous ne laisserons pas nos militants seuls face à une justice qui tente d’assimiler le syndicalisme à la délinquance.

Notre syndicalisme oeuvre pour le progrès social, il est la voix des salariés qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.

Le dépôt d’empreinte ADN était à l’origine destiné aux délinquants sexuels : il est hors de question de laisser l’action syndicale être traitée comme une criminalité dure.

Quand un pays traite ses syndicalistes de la sorte, cela ne peut que nous renvoyer à des époques très sombres de notre histoire.

L’Union Départementale CGT 76, la Fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie, et la Fédération CGT des Finances, réaffirment la légitimité de notre combat, exigent que cesse l’acharnement qui est pratiqué contre nos camarades partout sur le territoire, et assurent Reynald et Jacques ainsi que les 2 autres camarades de l’UL de leur plein soutien.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:18

lundi 3 février 2014 , par Frédéric Dayan


Plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont manifesté samedi 1er février à Paris et dans plusieurs villes en régions pour défendre le droit à l’avortement en Espagne, en soutien à la manifestation d’ampleur organisée à Madrid par les organisations féministes et syndicales espagnoles baptisée « le train de la liberté ». La CGT, cosignataire de l’appel à cette journée, était présente dans ces cortèges.

Le droit à l’IVG est certes totalement remis en cause en Espagne avec cette loi qui signe un retour à la période franquiste, mais il n’est en réalité pas garanti et effectif dans notre pays où nombre de médecins opposent la clause de conscience pour refuser de pratiquer des IVG.

Par ailleurs, ce droit conquis seulement en 1975 fait l’objet d’attaques constantes des milieux les plus réactionnaires dans notre pays où rien n’interdit de penser qu’un retour aux affaires de la droite « décomplexée » qui n’hésite pas à faire les poches de l’extrême droite lui serait fatal.

Dans l’appel cosigné par la CGT les organisations qui appelaient à ces manifestations appellent à "lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse, et qui intègre ces droits à la Charte européenne des droits fondamentaux."

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:30
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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:27

lundi 27 janvier 2014 , par Sabine Ferry


Jour J pour les concertations sur le pacte de responsabilité. Lancé par François Hollande le 14 janvier dernier, c’est ce lundi 27 janvier que Jean-Marc Ayrault recevait syndicats et patronat à Matignon.

La délégation CGT* conduite par Thierry Lepaon est venue pointer la situation économique et sociale « catastrophique pour l’ensemble des salariés ». A l’issue de l’entretien, « pas de surprise, pas de scoop », a-t-elle annoncé aux journalistes, marquant son désaccord avec la façon dont « un deal » s’est fait entre le chef de l’Etat et le patron du Medef.

Concernant les politiques publiques, Marie-Laurence Bertrand ne voit aucune différence avec le processus initié depuis l’élection présidentielle. Aucune non plus avec ce qui a été mis en place par Nicolas Sarkozy sur la Révision générale des politiques publiques. « On est toujours sur une logique comptable. On définit d’abord le volume que l’on veut diminuer, sans réfléchir à un meilleur service public, afin que chacune et chacun vive le mieux possible dans ce pays », a-t-elle souligné.

Le flou persiste sur le financement de la politique familiale. On sait juste que les 5,25% que représentent les cotisations familiales des employeurs n’existeront plus en 2017. Près de 30 milliards devront faire l’objet de l’économie de la dépense publique. « C’est une remise en cause des services publics tels qu’ils existent aujourd’hui, » réagit Eric Aubin. La délégation a rappelé son désaccord avec le transfert des cotisations et a proposé la modulation des cotisations qui permettrait de faire rentrer plus d’argent dans les caisses de la protection sociale, en prenant en compte les politiques d’emplois et de salaires.

30 milliards de cotisations renvoyés sur le budget de l’Etat, et donc de fait, vers la fiscalité : « un nouveau cadeau fait au patronat », fustige Mohammed Oussedik, avant de réagir à l’annonce de la création d’un million d’emplois nets d’ici à 2017. « Un million, c’est le solde naturel de créations d’emplois, si aucune autre mesure n’est faite. Chaque année en France, 200 000 emplois industriels sont créés. Sur cinq ans, on atteint le million », précise-t-il. La question est toute autre s’il s’agit véritablement d’en créer un million en plus… dans ce cas, « on aimerait en connaître les modalités ».

Le scepticisme, les interrogations, mais aussi la détermination, sont les sentiments recueillis à l’issue de ce rendez-vous. Au sortir de Matignon, la CGT puise de nouvelles raisons de mobiliser les salariés le 6 février prochain** à l’occasion de la journée interprofessionnelle d’action.

*Délégation CGT composée de Thierry Lepaon, Marie-Laurence Bertrand, Agnès Le Bot, Mohammed Oussedik et Eric Aubin.

**Voir en lien, le dossier sur la journée interprofessionnelle d’action du 6 février 2014 http://www.cgt.fr/Le-6-fevrier-2014...

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 22:34

vendredi 24 janvier 2014 , par Frédéric Dayan


Les organisations syndicales de fonctionnaires CGT, CFDT, CFTC, CGC, FAPT, FSU, Solidaires et UNSA ont interpellé Jean-Marc Ayrault venu présenter ses voeux aux agents de la fonction publique le 23 janvier à Metz. Les syndicats s’inquiètent notamment des annonces de François Hollande concernant le Pacte de responsabilité et du volet des 50 milliards de baisse de la dépense publique pour 2017.

Les syndicats soulignent que "des années de RGPP ont conduit à des suppressions massives d’emploi, à des restructurations de service, à dégrader les conditions de travail des agents, mais aussi la qualité des services. Cette nouvelle annonce ne peut que nous inquiéter car, à nouveau, un chiffre d’économies budgétaires à atteindre prend le pas sur la nécessité qu’il y a à redonner un rôle à notre Fonction publique pour faire face aux besoins de notre pays."

Les syndicats réaffirment notamment que "la Fonction publique est source de richesses." Ils se rappellent aux bons vœux du Premier ministre comme ils l’ont déjà fait unitairement ces mois dernier pour demander "d’ouvrir des négociations afin de mettre fin à quatre années de gel des salaires et revaloriser les salaires de tous les agents de la Fonction publique. A ce jour, nous n’avons toujours pas de réponse de votre part.
Vous comprendrez, concernant cette question essentielle du pouvoir d’achat, Monsieur le Premier ministre, que les orientations du Président de la République ne peuvent que renforcer notre préoccupation et notre mécontentement."

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