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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 22:20

La CGT se félicite que les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO de la métallurgie aient été reçues par Arnaud Montebourg, ministre de l’Économie, ce mercredi 29 avril 2014, au sujet du dossier Alstom.

Le ministre leur a fait part dans le détail des évènements des derniers jours et de la surprise du gouvernement apprenant l’offre de reprise par General Electric (GE), de la partie énergie d’Alstom, sans que la direction du groupe ni l’actionnaire de référence (Bouygues) ne l’en aient informé préalablement.

Dans un communiqué commun, les organisations soulignent :

« Il nous a déclaré que le gouvernement n’accepterait pas d’être mis devant le fait accompli et qu’il souhaitait se donner le temps d’étudier les offres de reprise de GE comme de Siemens et de travailler à la recherche d’une solution qui préserve les intérêts nationaux, sociaux et industriels.

Le ministre a fait une analyse critique des deux offres actuelles en soulignant notamment le fait qu’elles aboutissaient toutes deux à un démantèlement du groupe et à la perte de la maîtrise de deux secteurs stratégiques et d’avenir que sont la construction et la maintenance de centrales électriques et le transport ferroviaire.

Nos organisations syndicales ont, tour à tour, fait état de leurs propres analyses notamment le fait que les représentants du personnel n’ont jamais été associés à ce projet ni même informés.

Elles ont insisté sur les conséquences négatives pour l’emploi en France qu’auraient l’un et l’autre de ces schémas de reprise. Pour elles, le véritable problème d’ALSTOM réside dans son besoin en fonds de roulement. D’un commun accord, elles refusent le démantèlement du groupe. Elles ont unanimement demandé que le gouvernement exige du groupe et de son actionnaire principal le report de toute décision de cession.

Pour nos organisations syndicales, qui l’ont dit clairement au ministre, c’est une solution de consolidation d’Alstom dans son intégrité et son indépendance qui doit être privilégiée par le gouvernement. Cela passe nécessairement par une évolution du capital du groupe puisque l’actionnaire de référence, Bouygues, a manifesté sa volonté de céder sa participation dans le groupe ALSTOM.

Nos organisations syndicales ont demandé au gouvernement d’envisager y compris la montée de l’État au capital d’Alstom (il n’en détient actuellement que 0,9 % et le carnet de commandes d’Alstom est majoritairement le fait d’entreprises ou fonds publics). Ce qui donnerait les moyens de dessiner une solution garantissant la pérennité du groupe ALSTOM, la préservation des emplois et des intérêts de la France. »

Montreuil le 30 avril 2014

 

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 23:43

Il y a un an, le Rana Plaza s’effondrait entrainant la mort de près de 1.200 travailleuses et travailleurs. 2.500 autres étaient blessés et certains sont si gravement handicapés qu’ils ne pourront plus vivre et faire vivre leurs familles grâce à la rémunération de leur travail.

Depuis un an, les travailleuses et travailleurs de l’industrie textile bangladais avec leurs organisations syndicales poursuivent la lutte pour un salaire décent et la sécurité des ateliers, des usines, des bâtiments en général. Ils revendiquent avec force que les entrepreneurs bangladais de l’habillement et du textile et les donneurs d’ordre, que sont les grandes marques et les multinationales de la grande distribution, reconnaissent leurs responsabilités. Et un an après, ces employeurs directs ou indirects continuent d’ergoter sur leurs responsabilités.

La CGT a soutenu et continuera à soutenir les travailleuses et travailleurs du Bangladesh et leurs organisations syndicales. Elle s’est engagée à soutenir les efforts des syndicalistes bangladais pour construire les outils syndicaux en matière de défense et de représentation des travailleurs dans les usines et les ateliers. Il s’agit ensemble de s’assurer que la sécurité des travailleurs sera bien placée au premier rang des préoccupations de tous : employeurs et gouvernement. C’est dans ce but que la CGT renouvelle son appel à la solidarité financière auprès de ses adhérents, militants et organisations.

La signature de l’accord multilatéral entre grandes entreprises multinationales et syndicats internationaux est un premier pas. Reste à s’assurer de sa mise en œuvre par des inspections concernant la sécurité des lieux de travail, et de la participation au fonds d’indemnisation des travailleuses et travailleurs qui ont perdu leur vie ou leur santé dans cet inacceptable accident du travail. À ce jour, la plupart des grandes marques de textile, n’ont toujours pas apporté leur contribution au fond d’indemnisation des victimes !

La CGT salue le courage et la détermination des travailleuses et travailleurs bangladais qui avec leurs syndicats luttent depuis un an avec dignité pour leur conditions de travail et de vie.

Montreuil le 23 avril 2014

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 09:41

Thierry Lepaon sur Europe 1 le 22 avril

 

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 08:57

jeudi 27 mars 2014 , par Frédéric Dayan


Le Conseil Économique, Social et Environnemental a estimé hier 26 mars que le financement du projet de loi sur l’autonomie des personnes âgées qui doit être présenté le 9 avril en conseil des ministres et discuté au Parlement à partir de juin n’est "pas à la hauteur des ambitions" et le report du volet concernant les maisons de retraite "ne répond pas à l’urgence de la situation".

Le CESE qui avait été saisi en février sur ce projet a rendu hier un avis en séance plénière coprésenté par Daniel Prada (groupe de la CGT) pour la section des affaires sociales et de la santé, et par Monique Boutrand (groupe de la CFDT). Cet avis a été adopté par 152 voix sur 156. Le CESE juge "ambitieux" le projet de loi qui sera défendu par Michèle Delaunay la ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, en charge des personnes âgées et de l’autonomie. Le CESE apprécie que ce projet de loi soit "fondé sur le respect des droits fondamentaux des personnes âgées, sur leur maintien à domicile, sur une volonté de rompre leur isolement, de les insérer pleinement dans la société est ambitieux."

Louables soient les intentions, c’est hélas sur la question des moyens que le bât blesse. En effet, estime le CESE, "son financement par la seule Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA), soit 645 millions d’euros, n’est sans doute pas à la hauteur de ces objectifs. D’autant que la question du financement des EHPAD (établissement hospitalier pour personne âgée dépendante), encore plus prégnante, est reportée à un deuxième temps.

La CGT a voté cet avis appréciant "le champ couvert par le projet de loi qui porte une vision dynamique, digne et protectrice de la vieillesse. Vieillir est enfin considéré comme une chance, un progrès humain considérable pour les personnes comme pour la société, un véritable défi à relever.

Le projet de loi opère un rattrapage et une avancée significative de l’Allocation personnalisée d’autonomie , mais le soutien reconnu aux aidants demeure encore balbutiant. Il convient d’aller beaucoup plus loin, compte tenu de la progression du nombre de personnes en perte d’autonomie.

L’avis met en avant l’importance des politiques de prévention pour que toutes les catégories sociales parviennent à vivre plus longtemps et dans le bien-être. C’est une question de justice et un investissement social, source de développement économique et humain.

La CGT soutient l’avis dans sa préconisation de rééquilibrage entre la participation financière de l’État et celle des départements. En effet, l’égalité des droits sociaux doit être garantie à tous les citoyens par les règles de péréquation financière qui conduisent à une bonne application des droits.

L’amélioration de l’habitat et les multiples solutions innovantes traitées dans l’avis et le projet de loi vont dans le bon sens. Mais avec seulement 6% de logements adaptés à l’avancée en âge actuellement, les moyens à mobiliser sont importants. Les crédits envisagés restent trop modestes, pour rendre un maintien à domicile possible et confortable pour tous.

La gouvernance des différentes instances doit évoluer vers plus de démocratie sociale, en intégrant les associations et les organisations syndicales de retraités dans les nouvelles instances.

Le financement, prévu dans le cadre de la CASA, est largement insuffisant pour répondre à l’ensemble des ambitions affichées par le projet de loi. "

- On peut consulter la Lettre du groupe CGT au Conseil Économique, Social et Environnemental sur notre site.
- Lire et voir le dossier sur ce sujet sur le site du CESE.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 10:25

Dans une France et une Europe traversées par une crise sociale et économique aigüe, l’extrême droite et son parti en France, le Front national, sont de plus en plus compris comme un parti de protestation contre l’iniquité social qui serait capable de réaliser une partie des promesses non tenues par les gouvernements successifs. De nombreux citoyens s’interrogent sur ces propositions, certains reprennent, sans le savoir, des idées fausses. D’autres se demandent comment défendre au mieux les valeurs de la République. Aujourd’hui, pour faire reculer l’extrême droite, il ne suffit plus de dénoncer ses dérives antirépublicaines, de combattre un clan et un parti politique, tout comme de s’en tenir à la posture de l’antifascisme. Il faut s’atteler à combattre les idées fausses qui contaminent insidieusement nos discours, en les contrecarrant une à une.

Le livre En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite, de Pierre-Yves Bulteau, en librairie à partir du 3 avril 2014, répond à 73 idées reçues diffusées par l’extrême droite. Il représente un antidote indispensable au discours de l’extrême droite et invite à refuser la tentation autoritaire, le « chacun chez soi », pour construire une société d’égalité, de liberté et de fraternité pour tous.

L’auteur a bénéficié du concours des syndicats : CGT, FSU et Solidaires, et d’associations : FIDL, MRAP, JOC, UNEF, UNL, dont les militants sont quotidiennement confrontés aux questions d’un monde de la jeunesse et du travail sensible à la propagande de l’extrême droite.

Un livre symbole de la mobilisation de syndicats et d’associations pour faire barrage à ces idées qui sous le masque de l’évidence, véhiculent des mensonges et remettent en cause les fondements de la démocratie.

En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite
Pierre-Yves Bulteau
Les Editions de l’Atelier
164 p. -5 euros (Poche)

Lien vers la boutique de la NVO pour accéder au bon de commande couplée avec le numéro hors série de la NVO

Lien vers la page Facebook du livre

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 10:24

lundi 24 mars 2014 , par Frédéric Dayan


Plus de 5000 agents des douanes, des finances publiques et des direction de la concurrence, de la répression des fraudes ont manifesté sous les fenêtres de Bercy jeudi 20 mars à l’appel unitaire des syndicats CGT, CFDT, FO, SOLIDAIRES, UNSA. Ils protestent contre les restructurations de leurs administrations respectives, frappées par trois plans stratégiques qui vont impacter l’emploi et les missions publiques.

Les organisations syndicales ont été reçues, à leur demande, par Pierre Moscovici. Selon la fédération CGT des Finances, le ministre "a été forcé de reconnaître la forte mobilisation des personnels mais, encore une fois, a refusé de répondre à leur légitimes revendications.
Sa seule réponse fût de rappeler son seul objectif de recherche effrénée de 50 milliards d’économie à réaliser en trois ans. Cela se traduit par l’inscription des ministères économiques et financiers au cœur de la réduction violente de la dépense publique."
Cette politique dénoncée depuis des mois au travers d’un processus de mobilisation et de manifestations dans les trois administrations se traduit par "moins de protection économique, moins de lutte contre les fraudes, moins de contrôle des fonds publics", dénonce la CGT Finances. "Quant aux agents, déjà pressurisés par les suppressions d’emplois, ils n’auront droit qu’à moins de salaire, moins de promotions, moins de mutations, des conditions de vie au travail toujours plus difficiles".

Cette journée de forte mobilisation aura des suites car la fédération des Finances CGT invite donc tous les personnels des Finances à se réunir et débattre pour élargir les mobilisations. D’ores et déjà, des réunions intersyndicales au sein des trois directions de Bercy envisagent une nouvelle journée d’action vers la mi-mai. Par ailleurs elle appelle les agents à participer à la mobilisation syndicale européenne du 4 avril pour un grand plan d’investissement ainsi qu’au 1er mai.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 10:23

vendredi 21 mars 2014 , par Sabine Ferry


70% des cheminots qui ont participé, jeudi 20 mars 2014, aux élections professionnelles ont choisi de renouveler à une très large majorité : 35,64% en CE et 37, 8% en DP leur confiance vis-à-vis de la CGT, qui demeure la première organisation syndicale à la SNCF.

Un résultat qui témoigne de « la volonté des cheminots de changer de cap, de revendiquer une autre réforme pour le ferroviaire que celle qui prépare le démantèlement de l’entreprise publique », se félicite la fédération CGT des cheminots, dans un communiqué paru ce jour.

Avec cette confiance renouvelée, la fédération va interpeller le gouvernement et la direction de la SNCF. Elle continuera à construire des mobilisations unitaires sur les salaires, l’emploi, la protection sociale, le service public avec un prochain rendez-vous programmé le 22 mai prochain à Paris, aux côtés de l’Unsa et de Sud-Rail.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 09:47

Ce 20 mars sera marqué par une série de mobilisations en régions et à Paris pour faire pression sur les négociations de la convention d’assurance chômage qui entrent aujourd’hui dans une phase ultime. Une manifestation est prévue à Paris.

Intermittents, intérimaires et privés d’emploi sont particulièrement visés par les exigences régressives du patronat qui revendique tout bonnement la suppression des annexes particulières qui régissent l’indemnisation des intérimaires (annexe 4) et des intermittents du spectacle (annexes 8 et 10). Durant cette journée, la CGT déposera une motion à destination des organisations patronales territoriales. Dès le début de ces négociations, la CGT a posé sur la table des propositions concrètes visant à :
- "mieux indemniser" ;
- "mieux former" les demandeurs d’emploi ;
- lutter contre la précarité

Toujours dans l’objectif d’obtenir des avancées concrètes, la délégation CGT a mis sur la table un projet d’accord.

Projet d’accord relatif à l’indemnisation du chômage
proposé par la CGT

Considérant la situation économique qui exige une assurance chômage accompagnant mieux les demandeurs d’emploi,

Considérant la nécessité de mieux indemniser, mieux former les demandeurs d’emploi et de lutter contre la précarité,

Considérant qu’il est juste que les employeurs contribuent à l’assurance chômage en fonction de leur politique d’emploi,

les parties signataires sont convenues des dispositions ci-après :

Article 1 : durée et niveau d’indemnisation

La durée maximale d’indemnisation est fixée à 30 mois, toujours sur la base « d’un jour travaillé équivaut à un jour d’indemnisation ».

Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans ouvriront des droits jusqu’à 60 mois.

Les primo demandeurs d’emploi : 2 mois de travail suffiront pour ouvrir des premiers droits disposition spécifique ; le temps de travail ayant servi à cette première indemnisation est réutilisable pour une deuxième indemnisation.

Aucune indemnisation n’est inférieure au seuil de 80% du SMIC

Article 2 : création de droits rechargeables

Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle-Emploi et indemnisés par le régime d’assurance-chômage bénéficient d’un compte rechargeable qu’ils pourront activer à la fin de leurs droits ouverts.

1 jour de travail ouvre 1 jour de droits ; Quand il y a possibilité de réadmission, demandeur d’emploi peut demander le paiement du droit au taux le plus élevé.

La Période de référence d’activation du droit rechargeable est égale à celle de l’ouverture du droit ;

Niveau d’indemnisation : le demandeur d’emploi, au bout d’un mois de travail consécutif, peut demander le recalcul de son taux.

Les périodes de formation, de maternité et de maladie sont neutralisées.

La reprise des droits à l’assurance-chômage après une période de travail est immédiate sans jour de carence.

Article 3 : droit à la formation

Tout demandeur d’emploi inscrit à Pôle-Emploi et pouvant justifier d’au moins 24 mois de travail dans les 5 dernières années dans son ou ses précédents emplois, sans avoir eu de formation durant cette période, bénéficie d’un droit à une formation diplômante ou qualifiante. Le demandeur d’emploi doit en faire la demande durant ses 12 premiers mois d’indemnisation

Cette formation sera financée à hauteur de 50 % par l’OPCA de branche dont dépendait le demandeur d’emploi dans son dernier emploi, la Région abonderait la partie restante.

Article 4 : transférabilité du CIF

Les salariés remplissant les conditions d’obtention d’un Cif lors de la rupture de leur contrat de travail ont un délai d’un an pour en demander la mise en œuvre.

Article 5 : Indemnisation pendant la formation

Le demandeur d’emploi entrant en formation se voit garantir une allocation équivalente à l’ARE perçue pendant toute la durée de la formation.

Article 6 : activité partielle

Le salarié reprenant une activité réduite pourra cumuler ses salaires avec les allocations perçues. La limite étant soit l’atteinte du SMIC pour ceux dont l’indemnisation est inférieure au SMIC, soit le dernier salaire pour les autres.

Ce cumul est possible pendant 15 mois maximum, sauf pour les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans pour lesquels il n’existe pas de limitation dans le temps.

Article 7 : Contribution des employeurs utilisant les contrats courts

La cotisation est fixée suivant la durée des contrats ainsi : • Contrat de moins de 1 mois : 12% de cotisation patronale, • Contrat de 1 à 2 mois : 9 % de cotisation patronale, • Contrat de 2 à 6 mois : 7 % de cotisation patronale, • Contrat de 6 à 12 mois : 5 % de cotisation patronale.

Pour tout contrat supérieur à 12 mois ou en CDI, le taux normal est appliqué, soit 4 %. Seuls sont exclus de cette taxation les remplacements pour maladie, congé maternité, congé parental, formation.

Article8 : Contribution des employeurs utilisant les contrats à temps partiel de faible durée

Les contrats à temps partiels de moins de 24h hebdomadaires sont taxés sur la base d’un temps plein, la surcotisation salariale étant prise en charge par l’employeur.

Article 9 : contribution lors de ruptures conventionnelles

Une somme proportionnelle aux indemnités perçues lors de la rupture est versée à l’Unedic par l’employeur. Elle est variable suivant l’âge du salarié : • Avant 50 ans : 10 % • De 50 à 55 ans : 15% • Après 55 ans : 20%

Article 10 : rétablissement du fonds social

Le fonds social est rétabli. Il est financé à hauteur de 2% des indemnités versées.

Article 11 : création d’une commission paritaire de recours contre les radiations

Cette commission sera mise en place. Le demandeur d’emploi a la possibilité de se présenter ou se faire représenter devant la commission.

Article 12 : Annexes 8 et 10

Les parties signataires se donnent jusqu’ à la fin du 2ème trimestre 2014 pour négocier les évolutions à apporter aux annexes 8 et 10.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 23:22

lundi 17 mars 2014 , par Frédéric Dayan


On n’en a pas fini avec l’affaire qui avait défrayé la chronique il y a quelques mois. En effet, la presse s’est fait l’écho ces derniers jours de fuites révélant la mise en examen le 17 février dernier de la présidente du Syndicat de la magistrature pour des faits d’ "injures publiques " en sa qualité présumée d’ "éditrice" de l’affichage figurant dans le local privé de ce syndicat.

Dans un communiqué du 14 mars, le SM "conteste que cet affichage – qu’il n’a jamais eu l’intention de rendre public - puisse être assimilé à une quelconque publication syndicale. Il rappelle que ce sont les méthodes douteuses d’un journaliste - qui revendique lui-même le vol de ces images ! – et la diffusion par le site Atlantico.fr de cette vidéo filmée à l’insu des occupants de ce local qui sont seules à l’origine de la publicité donnée à ces images."

Le Syndicat de la Magistrature dénonce l’instrumentalisation à laquelle se livre "une certaine droite" afin de détourner l’attention de la mise en cause de l’ancien chef de l’Etat dans huit procédures judiciaires. Le SM dénonce un acharnement n’a qu’un seul but : "museler un syndicat qui les gêne et qui a fait de la défense des libertés publiques un combat."

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 23:21

lundi 17 mars 2014 , par Frédéric Dayan


En dépit des dénégations et des promesses des autorités du richissime émirat organisateur de la coupe du monde football 2022, la Confédération syndicale internationale persiste à dénoncer les conditions "inhumaines" de migrants originaires d’Inde, du Sri Lanka, du Népal et du Bangladesh exploités sur les chantiers des infrastructures.

Dans un rapport, la CSI rapporte que sa secrétaire générale Sharan Burrow a vu, lors d’une visite sur le chantier du stade Al-Wakrah, 38 travailleurs asiatiques "vivant dans des conditions inhumaines" : matelas posés à même le sol sous les gradins, à plus de 10 par pièce, cuisine et hygiène avec "une eau saumâtre"...

La CSI demande instamment au gouvernement qatari de :
- mettre un terme au système de kafala le système de parrainage qui enchaîne les ouvriers à leur employeur ;
- adopter des lois prévoyant la liberté syndicale et la négociation collective pour que la main-d’œuvre ait la possibilité de s’exprimer ;
- mettre en place un processus efficace de résolution des conflits sociaux ;
- assainir le système de recrutement et travailler avec des agences de recrutement internationales réputées ;
- en finir avec un système de rémunération basés sur la race et adopter un salaire minimum pour tous les travailleurs, indépendamment de leur race ou de leur origine nationale.

En réponse les dirigeants quataris du comité d’organisation du Mondial-2022 se sont dit "pleinement conscients des défis auxquels nous sommes confrontés en tant que pays organisateur (...) et nous sommes engagés à les relever". Mais "il est décevant" que le rapport de la CSI comporte "des erreurs et des tentatives de discréditer le travail positif que nous faisons", a-t-il ajouté dans un communiqué. Le Qatar a publié en février une charte censée améliorer les droits des quelque 1,4 millions de travailleurs étrangers.

Le comité exécutif de la FIFA, qui avait été mandaté pour enquêter sur les droits des travailleurs au Qatar, doit se réunir à nouveau le 20 mars à Zurich. Lors d’une audience au Parlement européen, la fédération internationale de football a reconnu les épouvantables conditions des travailleurs migrants au Qatar, mais sans réclamer l’abolition du système de kafala.

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